Et puis en fait, TEA a quand même été lancé. Le 22 novembre 2008 paraît le tout premier article. C'est un live report ultra descriptif du festival des Inrocks à Nantes où il est surtout question des fesses du chanteur des Friendly Fires et de son pantalon ultra serré (ah, les hormones à la puberté). Après quelques articles plus ou moins assumés aujourd'hui, Marie, qui se fait plus ou moins chier toute seule, invite sa copine suisse Anne-Val à ramener un peu d'accent et de gruyère sur le site. Elle s'en sent tellement honorée qu'elle y parle d'elle à la troisième personne (comme sur cet article-ci en gros). Et démonte la moitié de la scène musicale helvète au passage.
Mais le véritable acte fondateur de la TEAm, ce sont les Eurockéenes 2009 (là où un an plus tôt les deux partenaires de crime s'étaient vues IRL pour la première fois). Voilà à quoi nous ressemblions à l'époque, jeunes et naïves, prêtes à conquérir l'internet (carrément) :
La suite, c'est plus de 500 articles, 80 et quelques interviews, une tripotée de festivals et de concerts, des kilomètres de conversation Facebook, des journées de Skype, des prises de tête (no emo), et beaucoup de passion et d'amuuur.
Il s'en est passé des choses en cinq ans. Sur TEA comme dans nos vies, mais en même temps, TEA c'est un peu notre vie. On n'aurait jamais cru que cela prendrait une place aussi importante et pourrait autant influencer notre parcours. (On vous avait prévenus que cet article serait cheesy). Cela nous a permis de vivre des choses folles et de rencontrer des personnes formidables - pas seulement des artistes mais aussi des lecteurs qui sont devenus des amis. Les lecteurs, justement, mais MERCI PUTAIN. Merci d'être là. Même si des fois on a l'impression de pianoter sur notre clavier dans le vide, on trouve toujours des gens pour nous encourager, et ça n'a pas de priiiix, ce n'est pas à vendre.
C'est pour ça qu'on est là, cinq ans après, toujours pleines d'amour et de projets, même si des fois nos quotidiens un peu chargés prennent le pas sur notre noble mission. Et pour nous encourager à continuer, on va même se permettre de s'auto-féliciter, bravo la TEAm, longue vie à TEA !