Tout cela pour en arriver là! Je l'affirmais, bien esseulé, le 21 février dernier en AG de section où sur un coup de force le secrétaire Carrier poussait à un calendrier ( anti statutaire - et les faits l'ont démontré par la suite ) de désignation anticipée de Bedouret.Je défendais seul l'union, puis rejoins j'ai continué ce combat. Ils se sont entêtés et suite à la décision naturelle du BN du PS à Solférino, hier soir l'AG a été le théâtre somme toute attendue de l'obligation de se coucher et d'abandonner l'élan " d'une belle campagne" - dixit Carrier. Par ailleurs quel est le coût de cette campagne?
Se coucher mais exiger. Telle est l'ordre de marche du logiciel socialiste malgré le gros bug dont il a été victime et dont le virus était porté par cet excès de confiance, d'autosuffisance et d'aveuglement doctrinaire suralimenté aujourd'hui d'une vocation de plus en plus socio-libérale! Ils exigent la juste place du PS ( celle qu'il définissent par un critère d'influence électorale accrue alors que le PS a été cruellement absent des deux dernières consultations de type local: législatives à la remorque d'EELV et cantonales transparentes ). Des exigences programmatiques sur des points où la fracture est ouverte ( je songe aux aménagements des rythmes scolaires comme exemple le plus récent ) et la volonté d'écarter les socialistes qui ont défendu cette union et condamnés l'aventure sanctionnée par le BN. Et tutti quanti! Et que penser du calendrier contraint qu'ils vont imposer: CA le 5 février - veille du conseil municipal - qui rendra compte des avancées et AG avant vacances le 12 ou 13 qui validera les décisions prises. Carrier va chercher à préserver "les capacités" de la section pour l'avenir; en clair définir un accord "musclé et idéologique" et s'assurer le cas échéant des écarts de conduite dans la prochaine mandature. Le jeu est clair.