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Après le lancement du top chansons, c’est au tour du top albums de faire son apparition. Voici les meilleurs albums selon Ears Of Panda de la 50ème à la 31ème place. Du rap, de l’électro, du rock, du folk, du R'n'B, de la pop, des disques qui font taper du pied, de belles mélodies, des disques singuliers… Il y en a pour tous les goûts. Vous trouverez tout en bas un lecteur pour écouter les chansons. En cas de problème (chanson inécoutable, lecteur absent/cassé…), n’hésitez pas à me laisser un commentaire pour corriger le problème. On se retrouve mercredi si tout va bien pour la suite du top chansons. Bonne écoute, bonne lecture, bonnes découvertes. Bisous. Top chansons 2013 : 100ème - 51ème
Top chansons 2013 : 50ème - 11ème Top chansons 2013 : 10ème - 1er Top albums 2013 : 30ème - 11ème
Top albums 2013 : 10ème - 1er
50. Torres - Torres
Le principal défaut de Torres est comme beaucoup de disques d’être trop long. Néanmoins, ce premier album révèle une jeune fille touchante derrière sa guitare. Ses compositions électriques, la rapproche d’une PJ Harvey, il y a ce même classicisme pour un rock épuré qui ne s’inscrit pas dans une époque bien précise de ces 30 dernières années. Torres c’est surtout la promesse de voir une artiste qui pourrait compter dans les années à venir si elle réussit à garder un niveau d’écriture aussi haut. Label : Big Cartel 49. Julianna Barwick – Nepenthe Avec son quatrième album studio, l’Américaine originaire du Missouri hausse encore le niveau d’un cran comparé à The Magic Place sorti deux ans auparavant. La recette n’a cependant pas beaucoup changé. L’élément principal du disque reste sa voix avec laquelle elle ne cesse de jouer en superposant différentes lignes vocales afin de créer une ambiance sonore rêveuse et contemplative. Plus mélancolique que par le passé, Barwick suspend le temps, nous émeut en n’hésitant pas à donner plus d’emphase à ses chansons. Loin d’être pompeux, Barwick arrive à nous toucher en plein cœur avec ce disque exigeant bien que plus accessible que ses précédents travaux. Label : Dead Oceans Records 48. Laura Mvula - Sing To the Moon En Angleterre ils aiment bien nous envoyer leurs artistes soul mais nous on en veut plus car rare sont les artistes à proposer quelque chose d’original. Et bien justement, cette année, Laura Mvula tire clairement son épingle du jeu avec ce premier album qui nous évoque un Franck Sinatra féminin. Ne cherchez pas la ressemblance dans la voix, on pense ici aux orchestrations jazz grandiloquentes qui accompagnent le chant de l’Anglaise. Pleines de grâces et jamais superflues, ses chansons offrent à l’auditeur quelque chose de nouveau, d’ambitieux que peu d’artistes peuvent se permettre de faire de nos jours : chanter avec un orchestre complet. Il faut avouer que le résultat a de la gueule et comme les chansons sont bonnes… Ce serait dommage de s’en priver. Label : RCA
47. Sky Ferreira - Night Time, My Time Souvenez-vous d'Alerte à Malibu et de 90210 Beverly Hills et plus précisément de la musique des génériques. Un son pop/rock un peu désuet mais qui finissaient pas vous coller à la peau. C'est un peu ce que nous rappelle la très hype mannequin, chanteuse Sky Ferreira mais dans une tonalité bien plus sombre. On est un peu moins dans l'esprit des soirées Mister Cocktail autour de la piscine et plus dans une ambiance barbiturique et cocaïne. L'ensemble est accrocheur, Ferreira a réussi à développer un univers sombre ponctué de grosses guitares aux riffs bien senti et une rythmique 80's du plus bel effet. Label : Capitol 46. Petit Fantôme - Stave
Son mini album (ou EP) Yallah était une belle promesse, cette mixtape offerte aux internautes est la confirmation que Pierre Loustaunau est à suivre de très près. Généreux au risque d’être parfois un peu fourre tout, Stave est tout de même rempli de pépites pop qui vont des ballades troublantes aux hymnes rock bruts. Si l’on est un peu moins touché par ses textes qui nous avait marqué sur Yallah on retiendra quelques chefs d’œuvres (voire plus). On attend maintenant le premier vrai album de pied ferme.
Label : -
45. Ludovico Einaudi - In A Time Lapse Si parfois Panda Panda se complaît dans les disques Ambient/classique chiants, In A Time Lapse en est très loin et est au contraire très facile d’accès car Ludovico Einaudi cherche avant tout à toucher l’auditeur avec des mélodies efficaces et le contrat est ici, pleinement rempli. Ce disque est presque trop évident, la B.O. parfaite de n’importe quelle bande annonce comme Time Lapse qui rappelle indéniablement un des maitres du genre : Clint Mansell. Œuvre facile, on s’est laissé prendre au piège par cet artiste qui réalise un disque de classique émouvant de bout en bout. Label : Decca 44. M.I.A. – Matangi
Avec Matangi, M.I.A. confirme qu’elle est un personnage à part dans l’industrie musicale. Depuis le succès phénoménal de Paper Planes, la rappeuse semble perdue oscillant sans cesse entre intransigeance et titres radiophoniques. En cela Matangi est passionnant car il possède un grand nombre de tubes. Bad Girls, Y.A.L.A, Come Walk With Me, Double Bubble Trouble, Bring The Noize pour ne citer qu’eux, ont un potentiel énorme sans cesse sabordé par M.I.A. qui s’amuse à détruire ses créations. Ainsi Come Walk With Me, sorte de Paper Planes finit dans un grand n’importe quoi épileptique. Parfois usant, Matangi est le témoignage d’une artiste insoumise, un grand fuck destiné à son label qui aura essayé, en vain, de la dompter. Label : Interscope 43. Son Lux - Lanterns
C’est fou ça, après un premier album qui lui a valu des comparaisons avec Sufjan Stevens, il faut croire que Ryan Lott aime être associé à lui puisqu’en plus d’avoir un projet commun tout pourri (s / s / s), il pousse le vice sur Lanterns à choisir la même voie que le père Sufjan en 2010. Tout comme son petit camarade, Lott vire électro tout en conservant l’aspect pop orchestrale de ses débuts. Le résultat n’est peut être pas du même niveau que The Age Of Adz, n’empêche le garçon n’a pas à rougir du résultat qui s’avère très excitant.
Label : Joyful Noise Recordings
42. AlunaGeorge – Body Music
Bon attention on ne parle pas de la version deluxe mais bien de la version simple qui ne possède que 14 titres (qui est amplement suffisante) et qui, à deux titres prêts, est une grande réussite. Le duo signe un premier album regorgeant de tubes où le R’n’B d’Aluna Francis (la chanteuse) se confronte au dubstep de Georges Reid (le mec derrière son clavier). L’alchimie entre les deux complices fait des miracles, le résultat est à la fois suave, dansant, lascif… Bref un disque à l’image de sa chanteuse, sexy à souhait.
Label : Island
41. Rauelsson - Vora
En cette période hivernale, quoi de mieux que Vora pour accompagner nos longues nuits. Rauelsson qui a déjà eu le droit à nos faveurs dans ces pages confirme tout le bien qu’on pensait de cet artiste Espagnol qui réussit sur ce disque la bande son de nos rêves. Bien que le piano soit l’élément principal de Vora, chaque piste est agrémentée de cordes et d’éléments sonores insufflant à cette œuvre toute son âme. Porté par des mélodies touchantes et intimistes Rauelsson nous permet de nous évader à travers sa musique maîtrisée et personnelle. Label : Sonic Pieces 40. Janelle Monáe - The Electric Lady Après un précédent album unanimement salué, Janelle Monáe enfonce le clou avec The Electric Lady qui montre encore une fois l’ambition démesuré de ce petit bout de femme. Avec ses 19 titres et autant de styles différents, cette Américaine originaire du Kansas nous emporte dans son trip qui va autant piocher dans la soul, le R’n'B, la pop ou la musique psychédélique. Riches et complexes, ses compositions n’oublient pas d’être avant tout fun et grisante à l’image de ce rayon de soleil qu’est Janelle Monáe. Label : Wondaland Arts Society 39. Savages - Silence Yourself
Entre Joy Division et Siouxsie And The Banshees, Savages ne bouleverse pas les codes et se contente d’appliquer une recette bien connue. Cependant, il faut reconnaître dans ce premier disque une hargne, une rage et une noirceur qui fait plaisir à entendre surtout de la part d’un groupe Anglais. Silence Yourself, est une belle démonstration de la part de ces quatre filles qui en ont dans le paquet. Label : Matador
38. James Murray - The Land Bridge
On avait été très touché par son album Floods sorti l’année dernière. James Murray avait crée un disque d’ambient et contemplatif dont se dégageait beaucoup de poésie grâce à l’utilisation de sons cristallins. Sur The Land Bridge, l’anglais confirme tout le bien qu’on pense de sa musique en adoptant un format et une musicalité un poil plus pop et donc plus facile d’accès. Label : Slowcraft Records 37. Eluvium - Nightmare Ending
Il aura suffi que les premières notes de Don't Get Any Closer débutent pour entrer dans le monde si précieux d’Eluvium. Nourri par les sons noisy qui accompagnent presque en continue le disque, Cooper réussit à donner à ses chansons, mêmes les moins évidentes, un souffle libérateur. Nightmare Ending convoque à chaque instant la nature et évoque en nous un sentiment de plénitude. Plus que jamais, la musique d’Eluvium est vivante, elle ne se partage pas, elle se vit seule. Elle évoque nos souvenirs passés, nos désirs futurs et nous fait regarder en arrière sans regretter. Nightmare Ending est d’une grande puissance émotionnelle et c’est en cela que Matthew Cooper a sûrement réussi son disque le plus beau et le plus abouti. Label : Temporary Residence Limited
36. Fuck Buttons - Slow Focus Après deux disques parfaits (si si), Fuck Buttons muscle son jeu et délaisse les ambiances aériennes et lumineuses pour plonger la tête la première du côté obscur en nous ramenant sur terre avec l’écrasant Slow Flocus. Cette terrible machine de guerre garde néanmoins leur patte qui leur a permis de connaitre la consécration dès le premier album. Entre musique drone, shoegaze, psychédélique et noise, Fuck Buttons brasse les genres électro pour un résultat qui, encore une fois, impressionne par sa puissance. Label : ATP Recordings
35. William Tyler – Impossible Truth Si je vous dis country, americana, instrumental… Vous ferez sûrement la gueule devant votre écran et passerez votre chemin ce qui serait une grossière erreur face à l’une des plus belles surprises de cette année. Le guitariste de Lambchop nous offre une escapade rayonnante et rêveuse où on se laisse emporter par la guitare qui déballe un tourbillon d’arpèges joués à toute vitesse. Les compositions complexes nous surprennent sans cesse, à chaque voyage on va de surprise en surprise, décelant sans cesse de nouvelles choses. Une parenthèse joyeuse, estivale et bienvenue en somme. Label : Merge
34. Mutual Benefit – Love's Crushing Diamond Ce digne héritier de Sufjan Stevens et consorts a sorti par surprise ce petit album (30 minutes) tout mignon tout plein évoluant dans les sphères de la pop et du folk orchestral. Love's Crushing Diamond est un objet fragile où un rien semble pouvoir fragiliser l’ensemble qu’à bâti Jordan Lee. C’est à son apparente vulnérabilité qu’on finit par s’attacher, à ses chansons qui ont le goût pour les arrangements doux et les jolies mélodies. Les cœurs tendres ont sans aucun doute trouvé chez Mutual Benefit leur nouveau groupe préféré. Label : Other Music
33. Pusha T - My Name Is My Name En attendant le retour de Clipse prévu, d’après wikipedia (hum), pour 2014, Pusha T à montré avec ce premier album qu’il était capable en solo de sortir la grosse artillerie. Certes, le rappeur n’invente rien avec My Name Is My Name mais il rappelle la grande époque ou les productions de The Neptunes régnaient en maître dans le monde du rap. Basé parfois sur une simple rythmique ou une boucle de quelques secondes, Pusha T pose son flow impeccable sur ce disque à l’ancienne (début 2000 pour être plus précis) mais élégant et sans fioritures. Label : Def Jam Recordings 32. Speedy Ortiz – Major Arcana
Dans le genre revival rock 90’s, une des meilleures surprises est sans aucun doute le deuxième album de Speedy Ortiz qui puise ses influences aussi bien du côté de Pavement que des Pixies. Soit les deux meilleurs groupes de l’époque et du monde… Vous excitez pas trop on est quand même un cran en dessous mais comment cela aurait il pu être autrement? En attendant les 4 ricains nous font retourner vingt ans en arrière avec leurs chansons dissonantes et rageuses qui se démarquent des autres productions actuelles évoluant dans le même registre. Label : Carpark Records 31. Mountains - Centralia
On pourrait penser en regardant la pochette que l’on est en face d’un disque de folk, le résultat est bien plus compliqué car c’est un album d’électronique Ambient mais pas que. Le projet des deux New Yorkais ne reposent pas seulement sur une musique créée à l’ordinateur, il inclut aussi de nombreux instruments acoustiques discrets mais donnant toute la saveur de ce disque. Koen Holtkamp et Brendon Anderegg cherchent à provoquer en l’auditeur un moment de sérénité et de relaxation. Loin d’être évident, leur musique nous invite à nous relâcher complètement et laisser son esprit s’évader. Disque de voyage par excellence, On voit en Centralia un parfait compagnon de route. Label : Thrill Jockey