Il est fini le temps où Flamby touchait des allocations familiales. Les enfants sont grands et suivent avec des yeux éberlués les évolutions sentimentales de leur géniteur ! Mais d’autres ménages perçoivent actuellement les précieuses subsides et ne souhaiteraient pas voir s’envoler en fumée une manne financière si utile pour le rachat de couches-culottes, de vêtements petits bateaux et autres berceaux Ikea.
Ils ne souhaiteraient pas mais l’annonce d’une suppression de la cotisation « Allocation Familiale » des entreprises, annonce de notre cher Président lors de sa conférence de Presse, oui, cette annonce ne les ménage pas ! Or il faut ménager les ménages en évitant de déménager les habitudes qui ne cessent d’aimer nager dans l’institutionnel.
Le président de la Caisse nationale d'Allocations familiales (Cnaf), Jean-Louis Deroussen, se demande comment faire fonctionner deux roues saines sans…moteur ! Pour lui le choc est brutal !
Car, actuellement, quelque 60% des recettes de la branche famille proviennent des cotisations des employeurs (5,4 % du salaire brut), tandis que près de 20% viennent de la CSG et le restant de divers impôts et taxes. Si les patrons ne paient plus, qui paiera les « alloc » ?
Depuis que la science économique existe les solutions sont toujours les mêmes : si le patron ne paie pas ce sera son employé ! Si aucun cotisant n’est sollicité ce sera le contribuable qui mettra la main à la poche ! L’impôt remplacerait alors la cotisation ! Bercy pourrait suppléer les CAF (Caisses d’Allocations Familiales) ?
Qui sait ? A se faire les dents contre les lourdeurs sclérosantes on serait prêt à dévorer le mille feuilles administratif, à casser une petite couronne, à exercer lame-hachoir pour découper des institutions superflues, à soupçonner de maux l’ère de la bureaucratie étatisée… Alors pourquoi ne pas supprimer les CAF ?
La CAF ardente pourrait cafarder ! Et si CAF est sucrée beaucoup pourraient être chocolat !