Les Transmusicales, c’est l’occasion de rencontrer des groupes en développement, prometteurs. Des groupes dont on a déjà entendu parlé parce qu’ils viennent de chez nous, ou parce que l’on connaît quelqu’un, qui connaît quelqu’un, qui les a déjà vu. Une occasion de poser un visage sur une musique, un son sur un nom. C’est à l’Étage le vendredi après-midi que nous sommes allés écouter les Disco Anti Napoleon. Les quatre Nantais n’étaient pas à leur premier concert. Devant une salle presque pleine ils ont enchaîné les titres, remplissant l’espace de leurs mélodies puissantes. Le soir, entre deux concerts et quelques bières, nous les avons rencontré. L’envie de les connaître tout d’abord, mais aussi d’en savoir plus sur leurs ambitions, leurs débuts, leur rapport à la musique.
ATD. Est-ce que vous pouvez vous présenter un peu ?
Tristan. Je m’appelle Tristan, je joue de la basse dans Disco Anti Napoleon et je fais les chœurs.
Renaud. Moi c’est Renaud, je joue de la batterie.
Jordan. Et moi c’est Jordan, je suis au chant et à la guitare. Et il manque Thomas qui est au synthé, il boit un coup là.
ATD. Disco Anti Napoleon, ça part de quelle initiative ? Comment vous représenteriez-vous dans un univers musical ?
Tristan. Pour nous c’est juste obligé. On est obligés de faire de la musique ensemble car ça nous permet de pouvoir avancer, de pouvoir nous lever le matin. C’est vraiment quelque chose d’important et on est hyper heureux de pouvoir le partager et d’être soutenu par des gens cool. Si on devait se définir par rapport à un terme musical ça serait de la néo-psychadélia-pop, genre un truc qui s’aventurerait dans des influences Pink Floyd. En même temps on est aussi dans un délire électronique. On compose tous ensemble en répétition, on rassemble nos influences. Tout ce qu’on veut c’est partager de la musique avec des gens finalement.
ATD. Donc vous composez tous ensemble, il n’y a pas de séparation dans l’écriture des morceaux ?
Tristan. Forcément, y en a un qui lance un riff et après on fait des choses…
Jordan. Si tu veux c’est pas de la composition antérieure à la répétition, on compose en répétant, du coup les idées viennent de tout le monde, d’improvisations.
Tristan. Et de là on les structure ensemble, on voit ce qui est possible.
ATD. Vous avez tous des univers différents…
Tristan. On écoute plein de choses différentes mais il y a en a aussi énormément qui nous rassemblent. C’est aussi la force de notre groupe, le fait de composer ensemble et d’avoir des influences différentes qui nous permettent de faire des choses qu’on ne serait pas capable de faire seul. On a une réflexion par rapport à la musique et par rapport à ce qu’on kiffe faire ensemble qui nous amène à un univers intéressant. On peut pas se quitter, on veut continuer.
«Tant qu’on nous demande de faire des concerts on les fait, mais on ne réalise pas vraiment ce qu’il se passe»
ATD. Alors qu’est-ce que ça vous fait de jouer aux Trans, d’avoir été à l’Étage cet après-midi ? Il y avait pas mal de monde.
Tristan. C’était cool. On a carrément kiffé, on a vécu le Printemps de Bourges l’année dernière dans un créneau un peu similaire, il y avait beaucoup de pros… Le festival des Trans c’est quand même un événement hyper important, avec des générations variées. Les gens sont très curieux et viennent voir, et nous on l’a super bien vécu. Les gens avec qui on a bossé… le mec qui était au retour nous a fait un son qui était mortel, on a passé un putain de pur moment. Mais on ne réalise pas le délire des Trans tant qu’on y est pas. Et là on a réalisé le mouvement qu’il pouvait y avoir sur ce festival par rapport à des groupes en développement comme nous : en faisant des interviews, en jouant en live sur Le Mouv’… on commence plus ou moins à prendre conscience. Mais on est à l’ouest, tant qu’on nous demande de faire des concerts on les fait mais on ne réalise pas vraiment ce qu’il se passe.
ATD. Vous aviez déjà fait les Trans en tant que festivaliers ?
Tristan. C’est notre première fois aux Transmusicales, à part Jordan l’an dernier. On avait fait les Bars en Trans mais c’est la première fois qu’on profite de ce festival. En tant que spectateur on a pas encore eu trop le temps encore mais on va essayer d’en profiter ce soir et demain. Aujourd’hui on a loupé des choses, on aurait bien aimé voir Le Vasco, Moodoïd. J’ai très envie de voir Jacuzzi Boys que j’ai déjà vu, ou Boston Bun aussi de Ed Banger. Il y a beaucoup de choses cool, on va essayer d’en voir un maximum.
ATD. Et ça fait quoi de passer ici un an après Pégase ?
Jordan. C’est bien. C’est logique et en même temps c’est rassurant, quand je suis rentrée dans Pégase je trouvais que c’était au niveau professionnel, avec les contacts… plus abouti. Et du coup de se retrouver maintenant avec notre groupe, celui où je chante, je suis plus investi..
Tristan. Pégase c’est un projet solo dans lequel Raphaël a un backing band. Il y a des arrangements, des choses qui s’adaptent. Mais en terme de composition ce n’est pas le truc qu’on vit avec DAN, il y a quelque chose de plus personnel pour Jordan…
Jordan. Oui voilà, et d’en arriver au même niveau quand je vois ce qu’on fait en ce moment avec Pégase, alors je constate que ça ne présage que du bon et c’est super.
ATD. Donc DAN, ça présage quoi pour le futur ?
Tristan. C’est cool, on touche du bois, on fait les Trans… notre label FVTVR vient de signer avec une firme de Sony dans l’indie, un contrat s’est négocié et Sony nous subventionne en licence pour pouvoir produire des vinyles, faire des clips. C’est mortel. Et on va sortir un album en mai, un EP bientôt…
ATD. Votre EP Blue Lawn est sorti en avril 2013, vous sentez que ça a changé beaucoup de choses ?
Tristan. Ben oui carrément, derrière la sortie de l’EP on a eu des propositions de contrats. Mais c’était aussi la première fois pour nous qu’on balançait un son en mode « studio, hyper pensé« . Toutes les tracks sur internet étaient enregistrées avec le même enregistreur Phillips que tu as là, peut-être un peu mieux quand même (rires) mais dans la même trempe. On a fait pire que ça. On filait le master à Raph’ (Pégase, NDLR) qui essayait d’enjoliver le merdier mais c’était à l’arrache. C’était aussi pour nous le moyen de pouvoir retranscrire notre chanson avec un clip que j’ai réalisé avec mes potes, et ça nous apporté que des choses tops.
«Aujourd’hui on ne peut pas passer à la trappe par rapport à l’univers des clips»
ATD. Donc Tristan c’est toi qui a réalisé le clip, qui est un peu particulier. En terme d’image du groupe, tu souhaitais en dégager quelque chose en particulier ?
Tristan. J’ai eu une espèce d’idée un peu chelou. On a fumé quelques pétards avec mon pote Pierre qui a réalisé des photos pour DAN, et cette histoire est venue, elle s’accordait vachement bien avec les paroles de Jordan. C’est une espèce de communauté de kids qui se retrouvent après l’apocalypse. J’ai pas envie de faire des choses hyper narratives dans le sens où je ne travaille pas avec des acteurs. Je travaille avec des gens que je trouve beaux, qui marchent vachement bien avec la caméra. Le but c’est que les gens puissent s’approprier la musique mais puissent aussi avoir du visuel, et c’est compliqué car on ne veut pas tomber dans un truc marrant ou too much. Je pense qu’on a plutôt bien réussi, mais on va aussi bosser avec d’autres personnes. L’important est que le public s’approprie notre musique et notre visuel : aujourd’hui on ne peut pas passer à la trappe par rapport à l’univers des clips, c’est comme ça que tu fais de la communication. Y a tellement de gens qui sortent des tracks sur internet que l’importance du visuel est super forte, et en même temps ça nous intéresse car on est aussi influencé par une culture cinématographique importante. La science-fiction, des mecs comme Gregg Araki… on en parle dans l’écriture des textes et on aussi envie de le montrer, que ce soit dans les pochettes, les visuels ou dans les clips.
ATD. Vous voulez encore réaliser vos clips à l’avenir ?
Tristan. On en fait déjà pour d’autres personnes. Avec notre collectif Incredible Kids on a fait des clips pour le groupe brésilien Zemaria, mais aussi pour Pegase, Rhum for Pauline, et d’autres groupes nantais comme Von Pariahs, Albinos Congo… l’idée c’est de faire des collaborations avec d’autres personnes, de donner notre musique à des artistes en leur donnant une carte blanche. Ça nous intéresse de savoir comment les gens ressentent les choses. On est pas fermés dans notre monde.
ATD. Est-ce que vous arrivez à combiner facilement la partie collectif et DAN, avec tout ce que vous faites en solo à coté ?
Jordan. Oui, mais pour moi c’est vachement rangé par contre. Avec Nachocheese je me fais plaisir à 100%, Dan c’est différent parce qu’il y a un échange et Pégase j’y fais des choses que j’aime bien, beaucoup que je n’avais jamais fait avant… c’est 3 directions différentes, 3 types de musique.
Tristan. C’est 3 façons différentes d’aborder la musique pour Jordan, autant auteur, compositeur et interprète… Pour moi qui suis aussi aux Beaux Arts et qui fais des clips, j’essaye de voir la musique comme un tout. De profiter du fait que j’ai accès à des études car pour l’instant je suis jeune. Je ne pense pas à un travail alimentaire qui me boufferait tout mon temps. L’idée est de rassembler ce tout, les vidéos, d’autres projets pour en créer une espèce de force du collectif. Et avec d’autres groupes d’enrichir notre culture personnelle et nos expériences. C’est hyper jouissif de se retrouver dans un groupe et de juste faire de la basse, juste faire les parties qu’on te demande de faire, et à coté de ça d’avoir un groupe à guitare et de faire des larsens. Je trouve ça important de pouvoir aborder la musique par des tas de manières différentes.
ATD. En tant que Nantais, est-ce que vous pensez que la ville permet vraiment pour des jeunes groupes d’évoluer, de se développer ?
Jordan. Je sais pas si c’est vraiment la ville qui permet de monter, mais pour faire de la musique et s’épanouir c’est bien.
Tristan. Au delà de ça, c’est une ville qui est culturellement hyper forte, que ce soit dans la musique ou dans plein de cadres, tout public ou underground… Il y a énormément d’associations, énormément de gens qui font des choses et il y a moyen de puiser là-dedans juste en tant que mélomane ou spectateur. C’est très enrichissant. Alors après si tu as la bonté de faire un groupe c’est cool, ça peut t’inspirer. En tout cas ça te motive de rencontrer des gens autour de toi qui font des choses et y arrivent.
ATD. Et quels groupes nantais vous suivez en ce moment?
Tristan. On écoute plein de groupes à Nantes, qui sont dans le top 50 des choses qu’on kiffe le plus de la terre. On aime à mort Pégase, Von Pariahs on adore… Nantes c’est beau, on pourrait citer encore plein d’autres groupes.
«Tout le monde se mélange et la force aujourd’hui c’est l’internet»
ATD. Mais y a pas un coté un peu consanguin à Nantes? T’as l’impression qu’il y a plusieurs collectifs qui se créent un peu partout dans la ville, non seulement tout le monde se connaît mais en plus tout le monde joue dans les groupes de tout le monde.
Jordan. Mais non franchement, c’est assez segmenté au final.
Tristan. Non c’est hyper faux, c’est ce qui s’est toujours passé, c’est la synergie. On parle juste d’art. On pourrait parler de comment est né le mathrock, de comment est né le garage, du fait qu’il y a eu une scène au texas qui a relancé le garage 60s… tout le monde se mélange et la force aujourd’hui c’est l’internet car tout peut éclater au delà des villes. Il y a Nantes, mais aussi Bordeaux, Paris, Toulouse, Lyon, et Rennes ! A Rennes aussi ils sont consanguins alors. Mais tant mieux, sauf que ça va au-delà de la ville, les gens sont dans un collectif, bossent ensemble. Mais ça existe depuis les années 1960.
ATD. Est-ce que Internet a tenu une place importante pour le développement de votre groupe ?
Tristan. Carrément, tout va plus vite. Le premier clip qu’on a réalisé c’était la vidéo d’une maîtresse qui avait dressé son petit bulldog à pousser une poussette avec des petits bulldogs en peluches dedans, mais il arrive dans un magasin de longboard, il choppe une poussette à longboard et il commence à en faire. On l’a balancé sur internet on avait aucune communication, et personne ne travaillait pour nous mais on s’est retrouvé sur une quinzaine de blogs étrangers. Et ça défonce ! Et en même temps ça crée de la proximité. Tu te dis que tel mec est ultra talentueux mais que tu oserais jamais lui envoyer un mail, tu le fais et il te répond deux heures après. On peut échanger des choses, travailler avec des artistes et c’est facile, c’est le futur, c’est hyper bien.
ATD. Qu’est-ce que vous écoutez le plus en ce moment ?
Tristan. J’ai acheté deux vinyles dernièrement : le fils Cohen qui est une sorte de folk-psyché et qui me fait penser aux compos de mon daron que j’ai retrouvé sur des bandes où il mettait un putain de délai à bande sur le master, ça défonce. Et j’ai acheté un album de Ty Segall qui a été paru à 300 exemplaires, qui est déjà à 100 balles sur ebay mais 20euros chez les disquaires.
ATD. Et ce que vous détestez en ce moment ?
Jordan. Au boulot à la radio j’entends une sorte de reprise de Kids dégueulasse. Y a plein de reprises de merde à la radio, genre Hit West. C’est ignoble ça me saoule…
Tristan. Je crois que je déteste rien mais que je suis tellement sélectif que je vais pas aller écouter la radio par exemple. J’écoute Nostalgie parce que ça me détend mais c’est tout. J’imagine qu’il y a des trucs qui pourraient m’insupporter mais j’ai pas l’impression de me retrouver oppressé par de la musique donc non, je déteste rien.
ATD. Comment est-ce que vous prenez les articles comme celui de JNSPUF qui disent que votre musique semble inspirée de groupes comme Tame Impala ou MGMT ?
Tristan. Ben tant mieux, c’est cool comme comparaison. Ces deux groupes là défoncent et marchent super bien aujourd’hui donc la comparaison est presque parfaite. C’est intéressant ce que les gens peuvent dire dans les articles. Par exemple à Bourges il y avait eu un article qui disait qu’on était une »adéquation inespérée » entre My Bloody Valentine et Jefferson Airplane. Encore dernièrement on nous a dit qu’on faisait du shoegaze, dans un délire un peu années 60 psyché mais en même temps dans un univers 90 en mode transe. Tant mieux. Après Tame Impala c’est hyper classe, MGMT l’est aussi, si on peut nous comparer à ces mecs là tant mieux.
ATD. Et Bourges ça vous a permis quoi ?
Jordan. C’est grâce à Bourges qu’on joue ici !
Tristan. Jean-Louis Brossard nous a vu à ce moment là. Mais on a pas très bien vécu le festival même si c’était cool. Rien que vis-à-vis de l’accessibilité, tu vois ici on a un pass et on est sur le festival pendant 3 jours. À Bourges on avait notre soirée où il y avait C2C et 4000 personnes, et donc 4000 nénéttes de 14 ans. Par contre le samedi pour aller voir Mac Demarco on a du négocier avec eux, alors que ce sont des groupes qui jouaient sur les mêmes scènes que nous la veille. C’est un délire bizarre, un peu comme un supermarché. Alors qu’il y a des trucs intéressants indie mais auxquels on a pas eu accès. C’était une expérience cool, on a vu ce qu’on avait envie de voir tant mieux, mais là on kiffe 1000 fois plus.
ATD. Vous attendez quoi des Trans ?
Tristan. On espère trouver un tourneur. Mais bon on a un label, on est en licence avec Sony, on va sortir un mini on va pouvoir scratcher dessus… clairement on touche du bois. Après si on a un tourneur c’est encore mieux, on fera encore plus de dates pour défendre notre disque. On est pas dans un trip où on se dit « on se fixe cet objectif », on verra ce qu’il se passera et on essaye de rester sincères dans ce qu’on fait. Et pour l’instant ça se passe hyper bien, on espère que ça va continuer.
ATD. Vous êtes toujours clean sur scène ?
Tristan. On est un peu ivres. Et drogués ça a été intéressant mais en live on le referait pas. En répétition oui. C’est intéressant, notre musique selon certaines personnes s’apparente à un truc psychédélique, un mouvement clairement sous influence de la drogue. On pourrait se dire qu’on a envie de toucher une musique qui s’apparente à des effets de drogues mais ce n’est pas le cas. Par contre quand on nous dit « J’ai eu l’impression de monter pendant ton concert alors que j’avais bu qu’une putain de bière », où que l’on voit des gens avec les yeux dans le blanc en train de danser… c’est hyper touchant et tant mieux si on peut toucher des personnes avec notre musique en étant clean. Mais on joue un peu bourrés, on fume des joints de temps en temps, pour se mettre dans la chauffe. Par contre une drogue associée à notre musique ça serait la weed. Ça rend pas con, jamais tu te retrouves à te la mettre avec un type ou à insulter ta copine, c’est un truc assez cool. Si tous les ivrognes dans la rue se mettaient à fumer des joints et arrêtaient de picoler, alors peut-être que les choses se passeraient mieux tu vois. Elle peut permettre en buvant un petit jus vitaminé d’être super productif mais aussi de rêver tranquillement dans son canapé si on le souhaite. Quitte à se défoncer, autant y aller à la cool. Clairement, tout est bon mais il ne faut pas y aller dans l’extrême, et c’est ça dans tous les domaines. On peut expérimenter des choses, mais il faut savoir ses limites et ne pas abuser.
ATD. Vous prévoyez d’autres plans pour la suite ?
Tristan. Aujourd’hui ça se passe bien, on s’est jamais prit la tête. La musique c’est tellement éphémère alors autant en profiter tant que c’est hyper cool. Si on fait une tournée internationale et qu’on a une putain de piscine en forme de guitare électrique et des montagnes de cocaïne, alors tant mieux. Mais pas dans l’excès, on a dit…des montagnes pour faire de la motocross, tu vois ? (rires). Mais en même temps si on reste comme ça ou si on fait juste de la folk pour notre fiston ou notre fille, c’est bien aussi.
ATD. Dernière question : vous êtes plutot goofy ou regular?
Tristan. Je dis direct : goofy. Et je vais te dire pourquoi. Parce que les goofy c’est les mecs les plus rares, et par rapport aussi au sens où tu roules. Tous les mecs roulent toncar à droite, et les mecs qui sont goofy-foot et qui roulent à gauche, c’est les meilleurs parce que c’est quand même rare. Après il y a des mecs qui sont goofy ou regular mais dans un délire inversé, contrarié, comme les droitiers contrariés, et là c’est encore plus rare. C’est comme un mec qui a les yeux vairons c’est mortel. Mais goofy direct, goofy-foot et toncar à gauche.
Nous les retrouverons quelques heures plus tard à la fin de cette deuxième soirée aux Transmusicales, le sourire aux lèvres après avoir bien profité de cette nuit de festival. De notre côté on espère les revoir dans un horaire plus tardif, et qui sait, un jour, entre les murs du parc des expositions à Rennes.