Dom La Nena aux Trois Baudets

Aux Trois Baudets, on sait que chaque fois qu'on y fait un tour on a l'assurance de passer un bon moment. Mardi soir c'est Dom La Nena qui y était attedue.

Comme toujours, la tête d'affiche est précédée de deux artistes "à découvrir". Ce soir là c'est Parnell qui a ouvert la soirée avec 3 titres seulement, mêlant français et quelques soupçons d'anglais. Chanson intimiste en guitare/voix. A suivre.

Ensuite c'est au tour de David Delabrosse de s'installer. J'ai vu très peu de ce concert mais il faut savoir que l'homme a développé un concept intéressant autour de projections (sur des cartons, rendu nickel, contre toute attente) qui lui permettent d'évoluer en formation atypique : "presque solo" selon ses mots.

Bien vu, l'artifice ajoute une touche originale à son spectacle de chanson française.

Puis c'est le tour de la toujours si gracieuse Dom La Nena.

Seule en scène, accompagnée de son instrument de prédilection (le violoncelle), d'un tourne-disque (mais oui, fort joli d'ailleurs), d'un ukulele, de bracelets de cheville à grelots ou d'une guitare, Dom La Nena enchante.

Ses textes dont le sens nous échappe souvent (elle chante dans de nombreuses langues dont l'espagnol, le portugais, l'anglais, le français...) ont la constante faculté de susciter l'admiration. Qu'elle fredonne une comptine ou entame un chant bourré d'émotion, jamais ne disparait l'impression de partager en sa compagnie un moment d'exception.

Pas de procédé alambiqué sur scène : Dom La Nena est seule, entourée de ses instruments, dans la pénombre, suelement entourée d'une guirlande lumineuse colorée et de petites bougies qu'elle s'amuse parfois à placer sur son tourne-disque pour les faire danser.

L'oeil mutin, elle s'amusera à plusieurs reprises du calme de son public du soir. Il faut dire que son répertoire invite souvent au recueillement et à l'écoute attentive. Décidant qu'il doit en être autrement, elle parcourera plusieurs fois son pubiic, l'invitera à danser, à chanter, essayant de faire tomber les barrières qui le sépare de la scène. 

Charmantes attentions servies avec son inimitable sourire plein de douceur.