Aujourd'hui, nous allons aider celles et ceux qui chercheraient un combat féministe, mais ne sauraient pas trop à quoi s'attaquer, à bien décider le domaine dans lequel ils/elles souhaitent militer. Il ne s'agirait en effet de ne pas se décrédibiliser, voire de décrédibiliser la cause des femmes toutes entière, voire de décrédibiliser l'ensemble des femmes (3.5 milliards tout de même) par un comportement inadapté, un combat mal choisi, voire peu important. Car gardez-le bien en tête, IL Y A DES COMBATS PLUS IMPORTANTS TOUT DE MEME.
Évacuons de suite un problème récurrent chez ces péronnelles de fausses féministes inconséquentes ; le langage n'est pas important. Contrairement à ce qu'on aurait hâtivement pu penser sans une réflexion approfondie, le langage n'est tout de même pas quelque chose de très, très utilisé au quotidien, il serait donc tout à fait inutile, voire une perte de temps d'y réfléchir. Qu'on laisse donc les mademoiselles (si flatteur pour le teint et les formulaires administratifs), les "se faire violer" (qui aide a maîtriser la forme passive) et autres "tournantes" (qui aident à maîtriser un dialecte urbain) où ils sont et occupons nous d'un vrai combat : le viol.
Les publicités contre lesquelles certaines s'énervent parfois sont souvent trop rapidement considérées comme sexistes ; l'humour est indispensable à la vie et si on ne rit plus des femmes, des homosexuels, des noirs, des arabes, des juifs et des trans, je me demande quel monde on se prépare. Rire vaut un bon beefsteak, met les femmes a moitié dans votre lit ; laissons donc l'humour où il est et occupons nous d'un vrai combat : le viol.
La pornographie peut parfois sembler un peu sexiste, si on n'y connait rien et qu'on est un affreux puritain qui ne cherche qu'à contrôler les fantasmes des gens comme dans 1984. Il faut bien comprendre que C'EST DU CINEMA VOYONS ALLONS DONC TU N'AVAIS PAS COMPRIS. On aurait bêtement pu croire que les productions culturelles, populaires ou pas, avaient un quelconque rapport avec la société dans lesquelles elles naissent. Que nenni. Laissons donc le porno où il est et occupons nous d'un vrai combat : le viol.
La parité ou l'égalité des salaires sont parfois évoquées. Rappelons tout de même que personne n'empêche les femmes de se présenter à une élection et qu'elles font un petit peu preuve de mauvaise volonté, aussi, merde à la fin. de la même façon, l'égalité des salaires reste une vaste blague ; on sait très bien que c'est un problème de compétences et il se trouve que les hommes blancs sont plus compétents. Tous. Laissons donc la parité ou l'égalité des salaires où ils sont et occupons nous d'un vrai combat : le viol.
L'éducation est genrée. Certes. Néanmoins avouons tout net que cela fonctionne très bien depuis des milliers d'années ainsi et que, déjà à la préhistoire les activités étaient sexuées (même si on n'en a pas la preuve, il est bien évident et de l'ordre du bon sens que cela s'est passé ainsi). Laissons donc les enfants où ils sont et occupons nous d'un vrai combat : le viol.
Le viol donc. Ce vrai combat, que toute féministe se doit de saisir à bras le corps. Néanmoins attention. On sait très bien - et c'est de l'ordre de l'évidence que de le rappeler - qu'il y a viol et viol. Il est bien évident que le viol n'existe que sous certaines conditions et que certaines féministes un peu vengeresses passent leur temps à voir des viols là où il y a eu rapport un peu musclé mais somme toute agréable au moins pour l'un des deux (et c'est déjà pas mal). Une rapide étude en éliminant les fausses victimes (les femmes pubères et les hommes) nous a donc permis d'établir qu'il y avait environ 1 viol par an.
Nous arrivons donc à la conclusion suivante qui ne devrait pas manquer de réjouir toutes celles et ceux qui auraient eu des velléités féministes ; le combat n'est désormais plus d'actualité.
[Ceci est un billet a haute teneur en sarcasme]