Finie, l'obsession de Woody Allen!
On nous annonce comme « opérationnel » pour la fin de l'année - à ajouter à la liste de cadeaux à revendre sur internet – LE casque qui permettra « le sexe virtuel »
Waouhhh !
Bon, évidemment, ça n'a rien à voir avec ce que l'on entendait dans le vieux temps par « faire l'amour » Ce n'est pas vraiment un succédané, mais l'incarnation, si je puis dire, de l'hyper-modernité sur un acte trivial, à défaut d'autres considérations sous-entendues, que je garde prudemment pour moi.
Admettons que cela puisse marcher, mes petits réflexes d'économiste de bas étage me poussent à me préoccuper des victimes collatérales: de l'augmentation du nombre de chômeurs.
Premier secteur touché : la production de porno. Terrible non seulement pour le nombre presque infini de distributeurs de la chose par tous les moyens et dans tous les pays. Leurs contacts vont diminuer et il faudra réduire le personnel pour faire face à la chute de la fréquentation.
Et bien entendu, la Californie (ou Californication, mais pas la série télé, l'État tout entier) va souffrir aussi, la capitale mondiale de la chose !
Combien de superbes femmes et de mâles hyper-ce-que-vous-savez seront obligés d'interrompre leurs études d'avocats ou de secrétaires faute des rentrées (monétaires) pour payer les inscriptions et cours universitaires là-bas !.
Même chose pour les top modèles spécialisées dans les parfums qui, comme tout le monde peut le constater, sont des philtres érotiques ou ne marchent pas. Et les yaourts. Et les salons automobiles. La liste est gigantesque, de la même ampleur que la chose.
J'ai une autre préoccupation majeure, au moment ou la croissance démographique s'étiole quelque peu même chez nous, pays autoproclamé de l'amour : comment faire des bébés demain ?
On sera obligés d'envoyer par drone postal d'Amazon les de plus en plus rares petits gamètes porteurs de notre précieux ADN à l'âme sœur rencontrée grâce aux réseaux sociaux ?
Pour une fois, je suis content d'être, pour de tels sujets, entièrement de la « vieille école !
© Jorge