L'idée d'un conseil stratégique de la dépense publique semble une bonne idée.Le joujou, pour les « principales missions de l’État » comble un peu l'absence d'une institution de planification (mot ordinaire devenu gros-mot) et cadre avec l’épidémie de libéralisme primaire contractée vers les années 1980 et encore fort présente parmi les corps fragiles de l'élite dirigeante. À défaut de se donner les moyens de calibrer plus correctement les choses avant, on s'arme de coupe-coupe pour réduire l'embonpoint après. Admettons.Mais pourquoi une telle structure auprès de la présidence et non du Premier ministre ?N'est-ce pas dévaluer cette dernière fonction (qui, constitutionnellement, - art 21 - est censée servir à « diriger l'action du gouvernement »), comme l'avait fait le Président antérieur, pour confiner le titulaire dans un rôle de « collaborateur » ?Et si le « collaborateur » doit « engager sa responsabilité » au printemps sur le plan d'action à venir, n'est-ce pas même ouvertement un « collaborateur à possible vertu sacrificielle » qu'il deviendra, ce coquin ?Du calme, mon chéri, attend les précisions qui viendront bientôt pour t'inquiéter de la sauce avec laquelle nous serons mangés.© Jorge
L'idée d'un conseil stratégique de la dépense publique semble une bonne idée.Le joujou, pour les « principales missions de l’État » comble un peu l'absence d'une institution de planification (mot ordinaire devenu gros-mot) et cadre avec l’épidémie de libéralisme primaire contractée vers les années 1980 et encore fort présente parmi les corps fragiles de l'élite dirigeante. À défaut de se donner les moyens de calibrer plus correctement les choses avant, on s'arme de coupe-coupe pour réduire l'embonpoint après. Admettons.Mais pourquoi une telle structure auprès de la présidence et non du Premier ministre ?N'est-ce pas dévaluer cette dernière fonction (qui, constitutionnellement, - art 21 - est censée servir à « diriger l'action du gouvernement »), comme l'avait fait le Président antérieur, pour confiner le titulaire dans un rôle de « collaborateur » ?Et si le « collaborateur » doit « engager sa responsabilité » au printemps sur le plan d'action à venir, n'est-ce pas même ouvertement un « collaborateur à possible vertu sacrificielle » qu'il deviendra, ce coquin ?Du calme, mon chéri, attend les précisions qui viendront bientôt pour t'inquiéter de la sauce avec laquelle nous serons mangés.© Jorge