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Yves Saint Laurent…

Publié le 16 janvier 2014 par La Fille Aux Chaussures

J’aime les gens qui ont une blessure. Ceux qui dégagent quelque chose de poétique, de nostalgique. Pour moi, Yves Saint Laurent était la quintessence de tout cela. Lorsqu’il passait à la télévision, j’avais envie de me taire par peur de le déranger. J’ai toujours trouvé ses vêtements d’une beauté infinie, d’une élégance rare. A chacune de mes visites à la Villa Majorelle de Marrakesh, j’ai eu l’impression de retrouver un peu de son esprit.

Je ne pouvais donc passer à côté de son biopic. La bande-annonce avait parfaitement rempli son rôle : j’avais eu la chair de poule et les larmes avaient perlé au coin de mes yeux.

Quelle déception pourtant… Toute cette magie, je ne l’ai malheureusement pas retrouvée dans ce film que j’ai trouvé plat, lent et ne faisant qu’effleurer la vie du créateur. L’histoire s’arrête en 1985 mais après? Alors, évidemment, les deux acteurs principaux sont impeccables mais est-ce vraiment étonnant de la part de pensionnaires de la Comédie-française?

Je suis ressortie de la projection avec un goût d’inachevé dans la bouche… Espérons que le biopic réalisé par Bertrand Bonello, lequel sortira cet été, saura autrement me transporter.

Paris, 1957. A tout juste 21 ans, Yves Saint Laurent est appelé à prendre en main les destinées de la prestigieuse maison de haute couture fondée par Christian Dior, récemment décédé. Lors de son premier défilé triomphal, il fait la connaissance de Pierre Bergé, rencontre qui va bouleverser sa vie. Amants et partenaires en affaires, les deux hommes s’associent trois ans plus tard pour créer la société Yves Saint Laurent. Malgré ses obsessions et ses démons intérieurs, Yves Saint Laurent s’apprête à révolutionner le monde de la mode avec son approche moderne et iconoclaste.


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