Chronique à chaud mais avec une analyse froide des décisions du Bureu National du PS réuni hier jusqu'à tardivement dans la soirée.
Pas de billet de sortie accordé à la section du ps et son candidat Patrice Bedouret. C'est ce que je n'ai eu de cesse de marteler, de décliner sous toutes les formes depuis plus d'une année: aucune possibilité pour la section locale d'emprunter un autre itinéraire que celui de l'union. Pour contrer cette évidence politique un éventail grotesque de manœuvres toutes aussi déloyales les unes que les autres ont été déployées à mon égard jusqu'à une certaine forme de malhonnêteté. Une équipe formée du candidat et de Jean-Luc Carrier, Sabina Vaysse, Marion Legouy-Dessaule sans oublier l'éminence sombre du directeur de campagne a tout entrepris pour me déjuger. Il est toujours difficile d'avoir raison trop tôt mais l'histoire de la ville, l'analyse de sa sociologie et surtout la connaissance des réseaux, des influences réelles ou supposées des acteurs sociaux et politiques, associatifs...
Pas de brèche où le parti socialiste pouvait s'infiltrer pour espérer vaincre. Je fais le constat du manque de poids politique de Patrice Bédouret qui n'a su infléchir la direction nationale du parti socialiste en sa faveur malgré les appuis fédéraux dont il se targuait de disposer. J'en connais aujourd'hui qui vont organiser leur retraite, leur repli ou plus précisément plier les chemises, réajuster les vestes pour venir négocier une place en s'adonnant à l'amnésie quant à leur comportement antiunitaire parfois assaisonné d'arguments fallacieux, mensongers et déstabilisateurs de la politique municipale: sur les votes du budget et du dossier de la boucle A86 entrevu par la lucarne des allusions douteuses, des collusions sulfureuses! Ceux qui vont retrouver le paillasson au pied du bureau du Maire. Je songe à ceux et celles auxquels j'attribuerai, si j'étais dans le domaine de l'aéronautique, un brevet de pilotage tant ils ou elles savent apprécier au moment ultime, dans le dernier virage, le sens du vent pour stabiliser leurs conduites. Je pense en y souriant tant cela est dérisoire à ceux qui sur leur mandat posent un crampon inaltérable au temps.
Mais je pense aussi et ils sont nombreux au sein des diverses composantes de gauche de notre ville qui se refusent à ce jeu pervers qui disqualifie auprès des citoyens les politiques. Pas de programme mais une place à tenir.
Je souhaite que ce soir lors de leur AG les militants locaux du PS rappellent à cette équipe et à son candidat les engagements pris, le sens d'une campagne de près d'un an et que ce qui importe en politique c'est aussi le courage de mettre en avant ses convictions. La dernière dignité possible du PS.
Me concernant j'ai prôné l'union dès le premier tour avec Jean-François Voguet en opposition frontale avec cette section. Des élus socialistes m’ont rejoins, m’ont accompagné et ils en ont souffert. Je remercie Françoise Garcia, exemplaire et chaleureuse, Clémence Avognon Zonon, fidèle et décidée dont la compétence a été bafouée par une contestation puérile, Georges Locko, appui solide… J'ai par ailleurs mis cet engagement en acte, tout comme mes amis, en participant à l'élaboration de son programme et je lui suis gré de nous avoir accordé sa confiance et de nous avoir reconnu dans nos identités de militants socialistes. Il en est de même de nos amis des autres partis de gauche qui composent cette belle union de Fontenay pour tous. Merci