N’entretenons pas plus que de raison le suspense quant à la question qui n’en est pas une, mais bien davantage une affirmation nécessaire pour culpabiliser le militant de base qui cautionne un tel revirement honteux. Pour ceux qui en douteraient encore et qui pourtant me lisent, pour moi, la réponse est clairement oui. Car enfin, comment peut-on imaginer un seul instant que les recettes éculées annoncées hier peuvent encore fonctionner alors qu’elles furent si désastreuses ailleurs ? Comment peut-on se fourvoyer ainsi en usant de l’ignorance des français en matière économique, passant si négligemment de la politique de la demande à celle de l’offre, comme je l’écrivais hier ? Comment peut-on, se revendiquant si mensongèrement socialiste, se laisser abuser ainsi, et cautionner par son silence un tel revirement droitier qui tend à entériner l’idée que les cotisations sociales ne seraient que des charges, et seul le coût du travail le vrai problème de l’instant, au plus profond mépris des valeurs de gauche… Alors que le poids des marges parfois prohibitives et la cupidité des actionnaires plus sûrement condamnable ? Je laisse le soin à un - cette foi – véritable socialiste, plus compétent que moi sur cette question, le soin de vous le démontrer…. C’est ici.
Moi, je m’en vais, pour le coup profondément dégoûté par ces fauxcialistes là, des plus cyniques, qui ne méritent franchement pas la moindre considération de ma part. je me demande franchement comment l’on peut soutenir une telle malhonnêteté intellectuelle et idéologique. Ils sont à mes yeux définitivement tombés de l’autre côté de la ligne rouge. Carpe diem. Mektoub. Qu’ils dégagent. Vivement le grand soir… je leur souhaite la pire raclée qui soit aux prochaines élections. Tout mon mépris.