Et si, en 2014, je m'autorisais à partager, sur ce blog, quelques sujets personnels qui n'ont aucun rapport avec les loisirs créatifs, la déco, la cuisine, etc.
Parce que peut-être qu'en parlant ici de certains sujets, cela fera écho chez certaines personnes. Peut-être aussi, que cela nous aidera à trouver des solutions...
Attention, attaque virale en règle ! (mur peint Toronto)
Aujourd'hui, c'est de mon grand garçon dont je vais parler, mon ado de 13 ans-bientôt 14. Anxieux, très anxieux, stressé, très stressé, pour qui la puberté a été synonyme de céphalées de tension et maux d'estomacs régulièrement, pendant un an, un an pendant lesquels il a aussi pris une bonne dizaine de centimètres.
Forcément, cela ne se fait pas sans heurt.
C'était l'an passé et nous pensions qu'il allait enfin être tranquille...
Parez-vous, virus en vue !
(Milo essayant un masque à gaz dans un surplus de l'armée à Toronto - Quartier de Kesington)
Ben non, sinon, ça ne serait pas marrant !
Il y a une semaine et demi, pile à la reprise après les fêtes, il a eu mal au ventre, comme une gastro, mais sans diarrhée réelle ou vomissement et des chaud-froids... et des insomnies qui ont commencé, car les gargouillis étaient douloureux, trop douloureux. Tout petit répit en milieu de semaine, et rebelote.
Impossible de lui toucher le ventre, notamment à droite et sous les côtes à gauche. Une gastro qui dure une semaine, ce n'en est pas vraiment une, donc médecin... et dans la foulée prise de sang et échographie.
Alors non, pas d'appendicite, mais une adénolymphite mésentérique. A vos souhaits !
Ruben et Milo, en haut de la CN Tower à Toronto, en train de regarder le match de Baseball qui se déroulait dans le Roger's center au pied de la tour... ou comment observez des fourmis en train de taper dans une balle avec une batte !
Voilà notre grand soulagé de ne pas passer sur le billard et appréciant de pouvoir mettre un mot sur ses maux mais quelque peu déconfit quand nous lui avons expliqué en quoi consistait cette pathologie... virale : des ganglions qui se mettent en grappes dans l'intestin, voire un peu ailleurs et qui font mal, très mal, mais pour lesquels il n'existe aucun traitement : ça partira comme c'est venu... dans une semaine, deux semaines, 1 mois, deux mois... ou plus... et puis, ils reviendront peut-être...
Un petit anti-douleur peut-être alors ? Armada habituelle : paracétamol, voire ibuprofène, spasfon ou débridat.... mouais mouais mouais... j'ai cherché du côté de l'homéopathie, mais autant l'avouer, pour l'instant, pas d'anti-douleur miracle, c'est un peu "tais-toi et jongle". Notre fils en a un peu pris son parti, mais c'est pas la joie :
- 3 à 4 heures de sommeil par nuit, souvent hachées, il est HS
- les repas sont difficiles car il sait qu'il doit manger, un peu au moins, mais c'est synonyme de douleurs plus fortes après, quoiqu'il avale... d'ailleurs, il perd du poids... mais bien sûr, il le reprendra...
En attendant, avec un organisme aussi affaibli, il ne faudrait pas qu'une "gentille" bactérie s'invite ! Donc, demain, on attaque la gelée royale.
Anti-douleurs ? Non, sauces particulièrement épicées (Toronto, août 2013)
Ce soir, la douleur est plus forte que "d'habitude", les reflux plus fréquents... tiendra-t-il ? Finirons-nous aux urgences dans la nuit dans l'espoir d'un médicament anti-douleur ? Aura-t-il la force d'aller au collège demain, alors qu'il a déjà manqué presque 3 jours depuis la reprise.
Je suis juste étonnée qu'aucun remède anti-douleur ne soit proposé aux personnes souffrant de ce mal : à la lecture des forums, on se rend compte qu'il y a beaucoup d'enfants notamment qui sont touchés, et parfois très jeunes.
Mais positivons, ce n'est pas grave, juste bien douloureux pour lui et bien "ennuyeux" pour rester polie, sans parler qu'il est difficile de voir quelqu'un souffrir, qui plus est quand c'est son enfant et de ne rien pouvoir faire pour lui sauf lui assurer notre compréhension, notre présence, nos paroles rassurantes,
Et si jamais vous qui passez par là, avez essayé une solution "miracle" (hors régime hypersucré, car testé), nous sommes preneurs !