Récemment, des chercheurs ont pointé deux autres particularités de la toile d’araignée, en étudiant plus précisément l’épeire diadème, qui construit des toiles géométriques très régulières et pouvant atteindre 40 cm de diamètre. Les résultats de cette étude sont brièvement exposés aujourd’hui dans un article de Sciences&Avenir, dans lequel on apprend :
- que la toile d’araignée génère de l’électricité statique par le biais de la colle présente sur la soie. Cette électricité statique capture les particules présentes dans l’air. Ces particules ne sont peut-être pas utiles à l’araignée, mais cette particularité électrique de la toile d’araignée ouvre des perspectives dans les sciences de l’environnement, car les fils de soie ainsi chargés électriquement se comportent en filtres à particules particulièrement efficaces. De plus, la forme même de la toile pourrait indiquer la présence de certains polluants ;
- que la toile de l’épeire provoque de minuscules distorsions du champ magnétique terrestre, ce qui, peut-être, pourrait expliquer que certains insectes se fassent prendre dans la toile car ils auraient été en quelque sorte déroutés de leur trajet par celle-ci, mais rien n’est encore pleinement avéré sur ce point.