Magazine Humeur
Ce n'est pas un sujet nouveau, mais « l'affaire » a la vertu de le pousser en première ligne, malgré la brume qui entoure la situation actuelle.
Et d'abord, pourquoi faudrait-il un statut ?
Première dame (ou Monsieur) est un héritage royal comme bien d'autres que la République Française a du mal à abandonner.
Mais encore ?
Dans un système électif, à moins de constituer des « tickets » imitant avec une touche de people parisien les Américains, on ne voit pas en quoi une personne non élue pour une quelconque fonction aurait droit à un « statut » ou, dit autrement, à un « privilège », sous prétexte d'être le/la « consort »
La question se situe plutôt à l'intérieur du respect de l'humanité de la personne élue. De la même manière et pour les mêmes motifs qu'on propose des crèches dans les administrations et les entreprises, il faut un lieu et un cadre spécifique pour la/le consort de l'Élu(e). Et ce serait déjà pas mal.
Dans la mesure où cela ne sert pas de « diversion » pour laisser dans l'ombre des sujets plus importants, non pas le Président, mais le Parlement pourrait se pencher sur la question et faire des propositions qui auraient une vertu première : structurer la transparence dont se réclame François Hollande et fixer aussi les règles de « non-participation clandestine » du conjoint au fonctionnement de l'État.
Libre à lui/elle d'exercer aussi en toute transparence et assumant l'entière responsabilité de ses choix, son « métier » dans le cadre professionnel dans lequel il s'inscrit.
Une telle solution pourrait fonctionner d'autant mieux qu'une certaine presse concentrerait sa besogne sur les artistes et autres experts de la faune people qui ne demandent que ça et ne chercherait pas à grossir ses chiffres de ventes au détriment de l'intérêt national.
Avec la piètre et fausse excuse du « devoir d'informer » qui sert ici de cache sexe - oh, pardon ! - au « devoir » de gagner des picaillons par tous les moyens.
© Jorge