les difficultés d'une mise en oeuvre d'une réforme

Notre Bureau Municipal de lundi traitait de la question des nouveaux rythmes scolaires. Notre muncipalité et ma collègue Martine Antoine dans le cadre de sa délégation n'a pas ménagé ses efforts depuis des mois en additionnant réunions sur réunions, concertations sur concertations et évaluations sur évaluations! En revanche, absents régulièrement de nos travaux depuis septembre dernier le candidat socialiste Bedouret est venu en force avec quatre collègues pour non pas discuter des contraintes, des aménagements, des problèmes rencontrés mais bien plus dogmatiquement imposer vaille qui vaille la réforme Peillon sans discussion possible car détenteur de la vérité absolue . Bon soldat déterminé à afficher un important clivage avec la majorité municipale, mais depuis des mois on s'en accommode, et une grande dissonance avec les parents d'élèves, les enseignants de notre ville et là le bas blesse! Il y a aussi l’absence à chacune des réunions de concertation et d’évaluation. Il y a une négation absolue et entêtée des coûts qu'engendre cette réforme. Une réforme qui pose des questions qui restent sans réponse. L'une d'entre elles par exemple soulève le problème de l'égalité des territoires, une autre pose celui du financement pérenne dans un contexte de baisse accrue des dotations des collectivités territoriales.

Aujourd'hui je suis stupéfait par la décision de la ville d'Alfortville de décider de sous-traiter l'ensemble des activités périscolaires. Choix guidé selon la ville par le coût budgétaire! Coût nié à Fontenay par le candidat Bédouret. " il faudrait engager environ 300 animateurs d'ici à septembre pour gérer 4300 écoliers" et " en régie publique cela serait impossible" sont les arguments qui reviennent pour se justifier d'une étrange décision de sous-traitance! Imaginez combien les chiffres sont tout autres pour Fontenay qui est une collectivité de plus de 50000 habitants! Cette sous-traitance pose d'autres problèmes et demeure inquiétante pour l'avenir. C'est un autre débat.