11 mai 2008
Les vestiges du palais de la reine de Saba
Mystère ethyopien
Une
équipe d’archéologues allemands affirme avoir découvert les vestiges du
palais de la reine de Saba et d’un autel qui aurait contenu l’Arche
d’Alliance, à Axoum, en Ethiopie, où des recherches ont lieu depuis
1999.
Ces vestiges, datant du Xe
siècle avant Jésus-Christ, ont été retrouvés sous d’autres vestiges,
ceux du palais d’un roi chrétien. Les vestiges plus anciens tendent à
démontrer que le premier palais avait été détruit pour être reconstruit
dans une configuration orientée vers l’étoile de Sirius, dont Menelik,
le fils de la reine de Saba et de Salomon, serait devenu un adorateur
alors qu’il avait la garde de l’Arche d’alliance. Des traces de
sacrifices ont également été retrouvées sur l’autel.
Les résultats de ces recherches à ce jour inclinent à
penser qu’un culte de Sothis s’est développé en Ethiopie en même temps
que l’arrivée du judaïsme et de l’Arche d’Alliance et ce, jusqu’en 600
avant Jésus-Christ, indique l’Université de Hambourg. (La déesse
égyptienne Sothis, associée à la fertilité et à la prospérité, est la
personnification de Sirius : l’apparition de la très brillante étoile a
lieu au début de juillet et marque le début de la crue annuelle du Nil.)
Revoilà donc la reine de Saba et son fils Menelik, dont
tant d’historiens nous ont affirmé que c’était une légende
biblico-éthiopienne.
Il est intéressant de constater que ces découvertes ont
lieu à Axoum. Or l’Eglise éthiopienne a toujours affirmé qu’elle
détenait l’Arche d’Alliance, dans l’église Sainte Marie de Sion à...
Axoum. Arche que personne ne peut voir, et qui est portée chaque année,
dans une procession particulièrement solennelle, le jour de
l’Epiphanie. Ses répliques sont appelées tabots et sont au centre des
processions dans toute l’Eglise d’Ethiopie.