Et ce qui m’intéresse particulièrement dans cette récompense et l'évolution de son statut, c’est que ce trophée créé par un « simple » journal français (certes avec le concours de journalistes étrangers) puisse acquérir une telle notoriété et une telle légitimité dans ce sport. Nombreux sont les journaux ou magazines décernant des récompenses dans divers domaines comme le football, mais je ne pense pas qu’aucun puisse rivaliser en terme de notoriété internationale face au Ballon d’Or. Mais le plus fascinant avec ce trophée est que le partenariat avec la FIFA constitue en quelque sorte un avis d’impuissance de la fédération dans la désignation du meilleur footballeur. Ainsi, la FIFA se laisse volontairement supplanter par France Football et son Ballon d’Or dont le palmarès est pris comme référence. Et cette reconnaissance de la part de la FIFA ainsi que des médias et des joueurs eux-mêmes apporte un certain prestige et une crédibilité au trophée qui se reportent naturellement au journal France Football lui-même, son créateur.Cette réussite peut être mise en parallèle avec celle d’une compétition sportive de 1er plan créée également par un journal. Je veux parler du Tour de France cycliste lancé en 1903 par le quotidien L’Auto. Cette épreuve, initialement créée dans le but de générer une actualité sportive afin de vendre du papier et de s’identifier au cyclisme, est devenue le 3èmeévénement sportif dans le monde après les Jeux Olympiques et la Coupe du Monde de foot.Et ces 2 initiatives illustrent l’impact que peut avoir la presse, notamment française, dans la vie sportive mondiale. Le Ballon d’Or comme le Tour de France sont devenus des événements sportifs incontournables et tout ça avec de plus le mérite d’avoir pu supplanter les instances officielles de leur sport respectif. photo credit: padrien80 via photopin cc
Ballon d'Or: Quand un journal crée un trophée devenu une référence
Publié le 14 janvier 2014 par David Brossard @davidbrossard
Cristiano Ronaldo est donc le vainqueur du Ballon d’Or 2013, ou plutôt du FIFA Ballon d’Or selon sa nouvelle nomination. En fusionnant en 2010 avec le titre de meilleur footballeur de l’année désigné par la FIFA, ce trophée a pris une autre dimension aussi bien sur le plan du prestige que sur le plan médiatique.
Et ce qui m’intéresse particulièrement dans cette récompense et l'évolution de son statut, c’est que ce trophée créé par un « simple » journal français (certes avec le concours de journalistes étrangers) puisse acquérir une telle notoriété et une telle légitimité dans ce sport. Nombreux sont les journaux ou magazines décernant des récompenses dans divers domaines comme le football, mais je ne pense pas qu’aucun puisse rivaliser en terme de notoriété internationale face au Ballon d’Or. Mais le plus fascinant avec ce trophée est que le partenariat avec la FIFA constitue en quelque sorte un avis d’impuissance de la fédération dans la désignation du meilleur footballeur. Ainsi, la FIFA se laisse volontairement supplanter par France Football et son Ballon d’Or dont le palmarès est pris comme référence. Et cette reconnaissance de la part de la FIFA ainsi que des médias et des joueurs eux-mêmes apporte un certain prestige et une crédibilité au trophée qui se reportent naturellement au journal France Football lui-même, son créateur.Cette réussite peut être mise en parallèle avec celle d’une compétition sportive de 1er plan créée également par un journal. Je veux parler du Tour de France cycliste lancé en 1903 par le quotidien L’Auto. Cette épreuve, initialement créée dans le but de générer une actualité sportive afin de vendre du papier et de s’identifier au cyclisme, est devenue le 3èmeévénement sportif dans le monde après les Jeux Olympiques et la Coupe du Monde de foot.Et ces 2 initiatives illustrent l’impact que peut avoir la presse, notamment française, dans la vie sportive mondiale. Le Ballon d’Or comme le Tour de France sont devenus des événements sportifs incontournables et tout ça avec de plus le mérite d’avoir pu supplanter les instances officielles de leur sport respectif. photo credit: padrien80 via photopin cc
Et ce qui m’intéresse particulièrement dans cette récompense et l'évolution de son statut, c’est que ce trophée créé par un « simple » journal français (certes avec le concours de journalistes étrangers) puisse acquérir une telle notoriété et une telle légitimité dans ce sport. Nombreux sont les journaux ou magazines décernant des récompenses dans divers domaines comme le football, mais je ne pense pas qu’aucun puisse rivaliser en terme de notoriété internationale face au Ballon d’Or. Mais le plus fascinant avec ce trophée est que le partenariat avec la FIFA constitue en quelque sorte un avis d’impuissance de la fédération dans la désignation du meilleur footballeur. Ainsi, la FIFA se laisse volontairement supplanter par France Football et son Ballon d’Or dont le palmarès est pris comme référence. Et cette reconnaissance de la part de la FIFA ainsi que des médias et des joueurs eux-mêmes apporte un certain prestige et une crédibilité au trophée qui se reportent naturellement au journal France Football lui-même, son créateur.Cette réussite peut être mise en parallèle avec celle d’une compétition sportive de 1er plan créée également par un journal. Je veux parler du Tour de France cycliste lancé en 1903 par le quotidien L’Auto. Cette épreuve, initialement créée dans le but de générer une actualité sportive afin de vendre du papier et de s’identifier au cyclisme, est devenue le 3èmeévénement sportif dans le monde après les Jeux Olympiques et la Coupe du Monde de foot.Et ces 2 initiatives illustrent l’impact que peut avoir la presse, notamment française, dans la vie sportive mondiale. Le Ballon d’Or comme le Tour de France sont devenus des événements sportifs incontournables et tout ça avec de plus le mérite d’avoir pu supplanter les instances officielles de leur sport respectif. photo credit: padrien80 via photopin cc