Pas de doute, Jean Lassalle est de retour : "Je note d'abord une incompréhension compréhensible de nos interlocuteurs"
" L'IPHB se place au cœur d'un nouveau bras de fer engagé avec le Conseil général et le Conseil régional qui veulent évaluer ses résultats et décider du renouvellement des partenariats. « Je trouve que François Bayé et les copains se sont battus avec panache ces derniers mois. Il n'y a pas eu beaucoup de voix pour les soutenir », regrette Jean Lassalle." Qui s'en étonnera ?
« Je note d'abord une incompréhension compréhensible de nos interlocuteurs. Les créations du Conseil des élus du Pays basque et de l'IPHB sont issues d'une expérimentation impulsée avec Balladur pour résoudre les crises que nous traversions. Vingt ans plus tard, ni l'une ni l'autre de ces structures n'a concrètement résolu les problèmes. Un autre but était d'organiser le dialogue et le travail entre des partenaires qui avaient perdu l'habitude de se parler. Cet objectif est atteint. »
Jean Lassalle n'a pas perdu le sens de la formule : Après la "délocalisation infrarégionale",voici... " l'incompréhension compréhensible".
L'avantage de la formule c'est sa brièveté, à l'inverse des réunions interminables de l'IPHB où "les partenaires ont repris l'habitude de se parler". Enfin, il y en a un qui parle et les autres écoutent, au mieux... Mais celui qui parle, c'est pour dire quoi?
Il est interdit de commencer la lecture de la suite si vous sortez de table après un déjeuner arrosé, si vous prenez le volant ou si vous votre attention est nécessaire pour une question de sécurité *.
A la place d'une formule, il aurait pu dire...
" Les actions menées ainsi que l’enrichissement de la vision du territoire et de l’environnement ont sans doute conduit le président des acteurs valléens signataires de la charte à être encore plus exigeants aujourd’hui au niveau national.
Il y a une meilleure perception des interactions de l'environnement avec les hommes, avec les différentes activités du territoire. Le caractère évidemment transverse des actions liées à la qualité des paysages de montagne permet d'expérimenter un mode de gestion ouvert unitaire sur le territoire. S’agissant du développement durable et de la politique environnementale à mettre en place au niveau national, une structure de gestion en commun telle que l’IPHB permettrait de vivre et travailler de façon complémentaire avec les structures de gestion collective actuellement en place ou même à prévoir patrimoniallement.
Les modalités de travail ensemble sont à définir pour deux structures complémentaires, sans lien hiérarchique entre elles: l’une faisant de la gestion en commun, l’autre de la gestion collective (le pays en voie de constitution), la première travaillant sur un territoire inclus dans le territoire de travail de la seconde.
Vu ma modeste expérience patrimoniale, je serait bien candidat à la présidence de ce grand organe environnemental si les acteurs du territoire le désirent bien sur. Les écolos eux ne le veulent pas, ça, ils ne le veulent pas, vous comprenez bien...
Je vote Oui mais Non. C’est évident !"
Maintenant, Jean Lassalle va nous pondre un livre ou deux sur la longue marche du député à l'écoute des malheureux qui n'ont pas de bouche et sur le délitement de la France, la perte de confiance du peuple envers les élus (sauf envers celui qui marche). Vous êtes prévenus !
Vous pensez que j'exagère, qu'il ne parle pas comme-ça ?
Jean Lassalle parlait ici de la Charte de l'environnement.
La Charte de l’environnement a été adoptée le 28 février 2005 par le Parlement réuni en congrès à Versailles, avec plus de 95 % des suffrages exprimés. Elle place désormais les principes de sauvegarde de notre environnement au même niveau que les droits de l’homme et du citoyen de 1789 et que les droits économiques et sociaux du préambule de 1946. La Charte reconnaît notamment à chacun le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé, le droit d’accéder à l’information détenue par les autorités publiques et le droit de participer à l’élaboration des décisions publiques ayant une incidence sur l’environnement. Si ce texte accorde des droits à chacun, il impose aussi des devoirs. Chacun doit ainsi contribuer à la préservation et à l’amélioration de l’environnement et, le cas échéant, contribuer à la réparation des dommages qu’il a causés.
Par ailleurs, les autorités publiques sont tenues d’appliquer le principe de précaution et de promouvoir un développement durable. Enfin, le texte modifie l’article 34 de la Constitution afin de confier au législateur la détermination des principes fondamentaux de la préservation de l’environnement. L’élévation au rang constitutionnel de principes à finalité environnementale (ex : prévention, précaution, responsabilité) va permettre de donner une assise juridique plus forte à certains instruments nécessaires à la politique publique dans le domaine de l’environnement.
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