[TEST] Killzone : Shadow Fall

Par Kevin Faimousse

La saga Killzone a su se faire remarquer dans le monde plutôt chargé des FPS, de part sa réalisation de qualité et son exclusivité au monolithe noir de Sony. Il était donc prévisible de trouver un nouvel opus  au lancement de la PS4. Sous-titré « Shadow Fall », Killzone SF se déroule 30 ans après l’épisode 3… mon avis ?

KILLZONE : 5ème DU NOM…

Killzone Shadow Fall nous plonge dans l’univers créé sur PS2 en 2004, et plus précisemment 30 ans après l’épisode 3 sorti sur PS3. Dans cet épisode, vous êtes Lucas Kellen, un Shadow Marshall chargé d’apaiser et de réguler le conflit qui règne sur Vekta, séparée par un mur en deux zone : d’un côté, une paix toute relative « démocratique », et de l’autre la suprématie militaire… Evidemment, les Helghasts et les Vektans se tirent la bourre et vous aurez beaucoup à faire pour tenter de calmer le jeu. Mais dans ce monde tout n’est pas joli joli et vous vous rendrez vite compte que ce n’est pas le bien contre le mal… chaque côté à ses propres démons.

Vous l’aurez compris, l’univers de Killzone s’etoffe et l’on apprécie un brin de nuance psychologique qui émane du titre et qui change un peu du manichéisme habituel des FPS mou du bulbe. Tout est relatif évidemment, mais ce n’est pas un luxe d’amener un peu de réflexion dans le scénario.

KILLZONE DANS TA FACE !

La principale chose que l’on se rend compte dans KSF, c’est la réalisation : pour faire clair : ça poutre ! (ou ça déboite, ça envoie du pâté…) Si vous venez du monde PC (beurk…), vous ne serez pas dépaysé. Mais si vous êtes un consoleux, comme moi, vous aurez vraiment une claque visuelle, digne de la nouvelle génération de consoles ! Reflets, effets de lumières, de particules, modélisation et animations, textures super fines… tout ça respire le frais et nous conforte dans les capacités de la PS4, et ce n’est qu’un début. 

Le niveau sonore est très bien foutu aussi, avec des musiques tout à fait dans le ton, et des bruitages qui claquent et pètent dans les sens ! La VF est correcte sans être la meilleure qui nous ai été donné à entendre…

UN PTIT DRONE POUR LA ROUTE ?

Si le gameplay général de KFS ne vous dépaysera pas des autres FPS, la ptite nouveauté mise en avant par Guerilla et Sony, et à raison, c’est OWL, le drone de combat qui vous suivra. Véritable allié en toute circonstance, il vous permettra de vous défendre, vous soigner et vous guider à travers le level design bien fichu ! En effet, KFS n’est pas un FPS couloir dans son intégralité. Vous aurez à maintes reprises le choix dans vos actions, bourrine, tactique, ou silencieuse, et ce grâce au level design varié et vous permettant plusieurs approches. Un point important dans un FPS car beaucoup trop rare…

DU SOLO, DU MULTI, DU PLAISIR NEXT-GEN !

Si le solo vous prendra une dizaine d’heures, vous pourrez ensuite vous tourner vers le multi, qui, somme toute classique, promet de bonnes parties car bien construit et stable. Pas aussi fourni qu’un Call of Duty ou un Battlefield, et ce n’est pas son but, Killzone propose tout de même 10 maps de base (DLC DLC….), des modes customisables à souhait et de nombreux challenges…

 J’AIME !!

• Visuellement magnifique !
• Le level design soigné
• Un multi qui tient la route
• L’usage du drône.

 J’AIME MOINS…

• Quelques passages moyens.
• C’est un bon Killzone mais pas le meilleur.

[TEST] Killzone : Shadow Fall Par Kevin Faimousse La saga Killzone a su se faire remarquer dans le monde plutôt chargé des FPS, de part sa réalisation de qualité et son exclusivité au monolithe noir de Sony. Il était donc prévisible de trouver un nouvel opus  au lancement de la PS4. Sous-titré « Shadow Fall », Killzone SF se déroule 30 ans ...

Vue d'ensemble des tests

GRAPHISMES

BANDE-SON

GAMEPLAY

DURÉE DE VIE

83

TRÈS BON !

Résumé : Killzone Shadow Fall est clairement le meilleur jeu du lancement de la PS4, et ce n'est pas peu dire. Le titre de Guerilla est nerveux, magnifique, pleins de bonnes idées, mais il ne reste pas non plus LE titre de l'année. Sur PS4 oui, mais il existe mieux ailleurs dans le genre...