Imaginez la rencontre entre Madame Doubtfire et Buffy contre les vampires. Ou plutôt le duo improbable que formeraient Sarah Michelle Gellar et Robin Williams (Robin, pas Robbie) à l’écran. Surprenant ? C’est ce que nous propose la chaîne américaine CBS avec son nouveau show de 20 minutes : The Crazy Ones.
Je commence à regarder tellement de séries que j’avoue avoir de moins en moins de temps pour en caser de nouvelles. Thankgiving et Noël aidant, les planning TV américains étaient un peu vides en fin d’année et m’ont permis de découvrir de nouvelles séries (lancées en septembre 2013). J’ai tenté l’aventure Sleepy Hollow (pas mal, mais pas dingo), The Blacklist (intéressant) et Orange is the new black (au top). Si vous souhaitez que je vous en parle faites-moi signe dans les commentaires En attendant, la dernière découverte fut The Crazy Ones, un format comique et court, prometteur, qui après avoir dévoré quelques épisodes m’a donné envie de rédiger un petit billet. Alors alors, c’est qui c’est quoi c’est bien ou pas ?
Pitch et Casting
Comme annoncé précédemment, Sarah Michelle Gellar, qu’on avait aimé retrouver dans Ringer l’année dernière (mais qui malheureusement ne connaitra jamais de suite), revient une nouvelle fois au côté de Robin Williams, star du cinéma US un peu oublié ces dernières années. Les deux forment un duo père/fille : Sydney et Simon, à la tête d’une agence de publicité américaine : Roberts & Roberts.
James Wolk incarne un concepteur rédacteur du nom de Zach, Hamish Linklater interprète Andrew le directeur artistique. Un dernier personnage est de la partie : la débile de service au joli minois : Amanda Setton (Loren). Rappelez-vous, cette dernière était l’une des sbires de miss Blair Waldorf. CQFD.
On suit donc à travers ses personnages les aventures d’une agence de pub avec ses problématiques, sur fond de folie furieuse et de sketchs de Robin Williams. Sydney est la directrice de création de l’agence un peu psychorigide, qui passe son temps à essayer de temporiser son père, complètement allumé. Ce dernier quant à lui essaye d’inculquer un peu de folie à sa fille.
La pub, on a déjà eu Melrose Place, Ma sorcière bien aimée, Mad Men… c’est lourd non?
C’est mon métier, alors ça me parle. Les temps sont moroses aussi dans le domaine de la communication, alors une série qui montre la vie rêvée en agence de pub à l’américaine, ça met un peu de baume au coeur et provoque un peu d’espoir (et donne aussi envie de traverser l’atlantique tenter sa chance, mais c’est un autre sujet).
Toujours est-il que l’univers est fun et prête à de jolies scènes drôles. Après, le casting est plutôt bon, on s’attache vite aux personnages caricaturaux. Ca va très vite, c’est très rythmé, pas une seconde de perdue. Même si vous êtes à l’aise en anglais, il faut suivre, ça parle très vite, évitez de faire une partie de Candy Crush en même temps.
Les bémols :
Sarah Michelle Gellar a vraiment un personnage très énervant. Elle peut faire penser à Courtney Cox dans Cougar Town… mais en pire. Pour le moment, ça va, mais elle risque vite de me fatiguer. Pareil pour Robin Williams, qui doit surveiller à ne pas tomber dans le Michel Leeb. Il est pas si loin. C’est peut-être pour ça qu’ils n’en veulent plus à Hollywood ?
Bilan
10 minutes à perdre ? Un épisode vous donnera le sourire. C’est frais, c’est sympa, j’aime bien. Le premier épisode avec Kelly Clarkson est exceptionnel. Attendons de voir sur la durée, la série semble en bonne voie pour être renouvelée l’année prochaine.
Victoire.
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