Depuis toujours, j’aime les palmiers…
Et ce qui me fait un peu enrager, ces temps ci, c’est que je suis entourée de voisins, qui en ont de superbes dans leur jardin… Oui, je sais, des palmiers à Genève, c’est un peu étrange, pourtant, croyez moi, certaines variétés rustiques s’acclimatent extrêmement bien, sous des cieux un peu frais… Sans parler de mes parents, qui en ont tout un bosquet, devant leur maison… Dépaysement total, à l’arrivée… Un supplice, pour moi, qui, lorsque je rentre chez moi, est en mal inassouvi de végétation luxuriante…
Alors donc, crise du moment, je veux mon palmier… Mais un vrai, pas un truc de 50 cm de haut, vous voyez, quoi… Le genre Trachycarpus fortunei ferait parfaitement l’affaire…
Pourtant, de beaux arbres, j’en ai dans mon jardin… De très très hauts, même… Mais ce n’est pas pareil…
Et surtout, c’est nettement moins glamour, avouez le…
Un palmier, c’est comme un air de vacances… Bon ok, pour être pile plume dans l’ambiance, je vous concède qu’il vaut mieux avoir la piscine à proximité, faire rentrer 20 m3 de sable blanc, et recruter un barman pour les jolis cocktails colorés… Mais mince, quoi, un palmier, c’est un bon début, non ???
Seulement voilà… Après avoir fait plusieurs paysagistes, l’affaire est plus compliquée que prévue… Des petits palmiers, c’est facile à trouver, mais de grands palmiers adultes, c’est une autre histoire… Le camion grue dans l’allée, le trou énorme à creuser, et tout le reste, ça refroidit considérablement les ardeurs en matière d’exotisme dans le jardin… Sans compter le coût que j’avais très très largement sous estimé…
Je me console donc avec mon cycas du salon, vaguement approchant, mais qui, bien entendu, ne supporte pas la comparaison…
Un jour, pourtant, c’est certain, pour moi aussi, devant mes fenêtres, un palmier agitera doucement ses palmes, tout près de la piscine aux reflets azurés… du barbecue familial…