Cinéma I Yves Saint Laurent ou l’horreur de l’artiste maudit

Par Generationnelles @generationnelle

La Guerre des Yves Saint Laurent est lancée! Premier round avec celui de Jalil Lespert.

Bouleversant. C’est le mot qui vient aux lèvres quand on veut qualifier le film de Jalil Lespert. Je ne remet pas en cause la beauté du film, ni le plaisir un peu coupable de découvrir les dessous de cette folle vie que fut la sienne. Néanmoins, c’est accablée, voire un poil déprimée que je suis sortie de la salle obscure. Car tout au long du film, j’ai eu le sentiment de vivre avant tout le mal être de Yves Saint Laurent. Mais après tout, peut-être que ce portrait est fidèle à la vie que le grand couturier mena.

Vous avez dit couture ? Petit problème, mais de taille, on cherche la mode dans le film. Certes on voit quelques chefs d’oeuvres du petit prince de la mode : la robe Mondrian, les tenues sport, trois des grands défilés de la vie de l’homme etc. Mais pas question de voir le Saint Laurent créateur dans toute sa splendeur.

Question casting, on est un poil déçus par Charlotte Lebon. Idem pour Marie de Villepin (oui oui la fille de ) qui n’en finit plus de rouler des pelles. Quant à Laura Smet, on la trouve plutôt chouette. Elle campe comme il se doit la fraîcheur de Loulou de la Falaise. Un peu chagrinée par Guillaume Gallienne, qu’on attendait au tournant après la merveille qu’était Les garçons et Guillaume à table.