Après la publication de ce communiqué et la relation qui en est faite ce matin dans la presse du 94 les écologistes d'EELV ont bien fermé la porte aux envies sécessionnistes du PS local bercé par les illusions de P. Bedouret, bien aidé d'ailleurs par les excès de testostérone du quarteron qui l'entoure.
Cela ne signifie en rien que l'équipée sauvage en arrive à son terme. La force des convictions doit maintenant prendre tout son sens dans la poursuite de l'action politique menée tambour battant par le candidat socialiste depuis près d'une année. Les âmes sont forgées, les certitudes balisées et baisser le pavillon ne ferait que grossir les rangs des affiliés à David Dornbusch et Muriel Michon associés au Modem.
Toute l'argumentation ciselée puis martelée dans une critique publique violente du Maire, dans une mise en cause obsédante et incessante de la gestion municipale, du rapport entre les partis, ne peut nullement se dissoudre du jour au lendemain dans un ralliement sans apparaître comme très suspecte. Comment justifier l'abandon du socle politique sur lequel a reposé une campagne? En bref comment faire passer la pilule aux militants et ne pas désespérer un électorat potentiel auquel on a fait croire qu'un vent fort se levait pour nettoyer le paysage local et porter un renouveau politique?
En termes de comportement il faut que le candidat socialiste s'arme de courage et que celui-ci s'harmonise avec ses convictions, avec le credo qu'il a forgé pour ses troupes. Ne pas les abandonner dans ce combat d'idées, ne pas chiffonner des engagements sur lesquels ils ont statué par leur vote, leur confiance. Du courage au risque de passer sous les fourches d'un jugement populaire sans appel dont il sera difficile de se relever tant dans le miroir se reflétera ce visage de l'abandon.