Titre (sans l'interrogation, que j'ai ajoutée) d'un article du journal Le Monde du 11 janvier (supplément Culture et Idées, à voir ici) qui fait une sorte de synthèse de diverses opinions.
C'est un sujet clé, alors que non seulement nos économies sont en crise, mais peut-être surtout, nos sociétés sont à un moment de « saut culturel » important et de même les technologies dominantes qui marqueront fortement les limites du possible et du probable futur à moyen terme (TIC, énergies nouvelles, protection de l'environnement, urbanisation et moyens de communication, etc.)
Je mets personnellement l'accent sur deux questionnements :
-La consommation de demain sera-t-elle aussi marquée (et encouragée!) qu'aujourd'hui par les besoins de l'économie globale et des entreprises ou le tournant « citoyen » actuel montera-t-il en puissance et durabilité, au point de vraiment changer la motivation de la satisfaction des besoins ?
(Consommation fondamentalement axée sur les besoins « vitaux » et non sur les mouvements de la mode ou les encouragements publicitaires)
-Les entreprises seront-elles capables de suivre à un rythme rapide une telle évolution éventuelle sans être à l'origine d'une destruction majeure de postes de travail ?
(Envisager à nouveau, avec plus de sang froid et plus de préparation une « redistribution » du travail menant à une autre distribution des moyens ? )
C'est un tout cas un sujet qu'il serait bon de voir chaque citoyen, mes chers « lambdas », s'en saisir et participer activement à l'élaboration des réponses, qui ne doivent pas, ne peuvent pas, tomber seules du ciel.
© Jorge