Négligeons les problèmes de sécurité du Président de la République en scooter dans les rues de Paris et s’abritant des regards dans un appartement dont le propriétaire appartiendrait au grand banditisme Corse.
Revenons à cette fameuse « vie privée ».
La seule question qui vaille est celle-ci : cette « vie privée" soit disant "sacrée" peut-elle oui ou non avoir une incidence quelconque sur la vie publique ?
Les imbroglios sentimentaux, les aléas d’une vie sentimentale très libre et mouvementée, peuvent-ils rejaillir sur l’exercice du pouvoir, sur la prise de décisions d’un président de la République ?
Il semblerait que pour les « normaux », les conflits affectifs, les hésitations amoureuses, ne soient pas particulièrement propices à la sérénité, au recul nécessaire.
Ce président est « normal », certains embouchent même cette « normalité » particulière pour le défendre. On reconnaîtra que peu nombreux sont les "normaux" dont un chauffeur apporte les croissants au petit matin chez leur « maîtresse ».
Mais pensez-vous réellement que les conditions de vie d’une telle « normalité » soient propices à une sérénité nécessaire, tout simplement à une lucidité sans faille et une liberté d’esprit totale ?
Voila bien la seule question qui vaille. Les « normaux » y répondront.
Enfin, pour éviter de tels inconvénients médiatiques, mettez donc tout ce joli "petit monde" à l’Élysée, la sécurité sera assurée, les photographes éloignés, le ridicule repoussé. Après tout le harem, ça existe.
Dans une époque dominéz par l'image, la France délivre au monde depuis 3 semaines, un Dieudonné omniprésent et maintenant des croissants à la une de Closer; il ya sans doute mieux à produire !