Le dimanche à Quito est la journée du vélo. Le centre historique est quasi entièrement fermé à la circulation et plusieurs rues du centre-ville moderne sont également interdites aux véhicules motorisés. Le vélo est roi le dimanche. Je remarque au passage qu'il y a maintenant des pistes cyclables aux voies réservées pour les cyclistes - la première fois que je vois une telle infrastructure en Amérique latine. Il y a aussi un service de Bixi à Quito (ce qui est également nouveau pour moi), service qui est appelé le "BiciQ" et qui semblait fort populaire auprès des quiteno aujourd'hui.
Le dimanche à Quito, c'est congé, et les quitenos en profitent pour faire des activités familiales dans les parcs. Le parc Ejido se retrouve donc fort animé, avec ses kiosques d'artisanat, ses kiosques ambulants de nourriture et fruits, ses jeux et jouets pour jeunes, et ses voitures à pédales à louer et qui sont toujours très populaires auprès des enfants. On croise un mélange d'adultes qui relaxent à l'ombre d'un arbre, d'adolescentes qui échanges des anecdotes, d'enfants réclamant de la barbe-à-papa, de jongleurs et d'autres amuseurs publics.
Au pied du petit pain, on prend une pause, puisque notre dimanche de balade dans Quito est jusque-là constitué d'une alternance de montée et descente dans les rues en pente abruptes du centro historico. J'en profite pour faire une photo d'Arsenio avec la statue de la Virgen de Quito en arrière-plan. L'Avenida 24 de Mayo qui s'élargit sur une grande place à cet endroit est parsemée de sculptures aussi diverses qu'un chien géant ou encore une statue hommage à un ancien notable quiteno.
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Un dimanche à Quito.