Helix // Saison 1. Episodes 1 et 2. Pilot / Vector.
Dès le début de Helix, je sais déjà que je vais aimer. Tout simplement car les deux épisodes font de la mise en place efficace en nous plongeant dans un univers horrifique et
terriblement efficace. J’ai eu l’impression de voir quelque chose dans la veine de The Thing. Certes, de façon beaucoup plus allongé étant donné que l’on va avoir droit à une
saison complètement. Mais cela ressemble aussi un peu à ce que Alien avait pu faire. Ronald D. Moore créateur de Caprica et à l'origine du
reboot de Battlestar Galactica sait très bien s’y prendre avec les espaces confinés. Le côté huis clos de cette histoire donne l’impression au téléspectateur qu’il vit une vraie
aventure avec ces personnages. C’est fou mais cela fonctionne à merveille. J’avais à mon humble avis peu de chances d’être déçu d’une création de Ronald D. Moore mais malgré tout
j’avais une appréhension. Disons que j’avais peur qu’il nous fasse un peu comme avec Caprica, c’est-à-dire ce qu’il ne fait pas de mieux. Mais il n’en est rien. Ces deux premiers
épisodes passant comme une lettre à la poste, sans l’impression qu’il y ait une transition, donne déjà envie de voir ce que la suite peut encore nous raconter.
Une équipe de scientifiques enquête sur une redoutable maladie dans un centre de recherche en Antarctique. La survie de l'humanité est entre leurs mains...
Enfin, ce n’est pas si petit que ça finalement. Notamment car cela fonctionne efficacement. Il y a une grosse production derrière et cela se ressent tout de même, bien que l’on soit dans un lieu
assez confiné. L’idée n’est pas pour autant de seulement nous faire peur. Car il y a plusieurs peurs dans Helix. La première est celle de la fin de l’humanité puisqu’un terrible
virus pourrait bien anéantir l’espèce humaine. Et la seconde c’est celle de la peur de toutes les choses étranges qui arrivent dans ces laboratoires du fin fond de l’Antarctique. Ce n’était pas
facile de nous plonger dans un tel univers. En effet, cela a beau être un univers terriblement divertissant, la série aurait pu raconter. Mais c’est admirablement bien construit et l’on a
réellement peur pour les personnages. Cette série dépend donc plus ou moins de tous les mystères qu’elle développe (et il y en a pas mal à l’heure actuelle) sans parler de ce côté horrifique (les
corps retrouvés notamment). J’aime bien quand une série nous balance directement dans ce qu’elle a à nous dire et c’est ce que fait Helix avec brio.
Note : 8.5/10. En bref, Ronald D. Moore est de retour et la télévision en avait besoin.