Mais plutôt que de me paraphraser ou de simplement vous énumérer les titres, j’ai eu l’idée de donner la parole à d’autres lecteurs ;-).
25 romans qui m’ont particulièrement marqué cette année. Le choix et l’ordre des titres est donc le mien,les ressentis et les émotions sont ceux des autres ! Je n’ai joué le rôle que de Gentil Organisateur
Une belle façon de faire vivre ces romans, et des échanges en droite ligne de ce que j’essaye de mettre en avant sur ce blog toute l’année : le partage !
Blogueurshabitués à ce genre d’exercice, librairesou lecteurs, chacun avec sa personnalité, ont parlé avec la même passion ! Un immense merci à tous les participants de cet article un peu particulier.
Voici le classement, par ordre décroissant. Vu la taille des textes proposés, les avis seront publiés 5 par 5, une publication par jour durant 5 jours.
De la 25ème à la 21ème place :
25ème : Ne lâche pas ma main de Michel Bussi
Avis de Lehane-Fan, éminent chroniqueur sur la plateforme Babelio (lien vers sa page)
Avec Ne Lâche Pas Ma Main, Bussi m’aura mené par le bout du nez !
Une île, une famille en villégiature, une femme disparue et un mari officiellement suspect n°1. Martial, n’ayant pas le profil de la victime expiatoire, disparaît des radars policiers avec la petite Sofa.
Course-poursuite haletante intelligemment construite en plus d’être dépaysante, une tension à couper au couteau à beurre, Bussi est l’une des belles révélations 2013 et s’affiche désormais comme une valeur sûre !
Ne lâche pas ma main, même les manchots ont adoré…
24ème : L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoir Ikea de Romain Puértolas
Avis de Kittiwake, blogueuse. Son blog : Page après page
Littérature et humour ne cohabitent pas toujours en harmonie. Il faut du talent pour que le cocasse ne cède pas au burlesque, et le secret réside peut-être dans le maniement de la langue. Il semble que Romain Puértolas ne s’y soit pas trompé et le public bibliovore est au rendez-vous.
Et comme souvent chez les humoristes, ce sont les sujets les plus sombres qui font le lit du comique. Ici c’est particulièrement d’actualité, puisqu’à partir du voyage improbable de notre fakir dont le nom se décline en mille homophonies désopilantes, c’est le sort de ceux qui ont cru que l’investissement dans un périple périlleux à travers des contrées inhospitalières, accueillis par des êtres sans scrupules près à les dépouiller, les sauveraient, eux et leurs familles, de la pauvreté et de la famine.
Lampedusa était depuis longtemps une étape sur cet itinéraire, bien avant que les médias ne la rendent célèbre à la lumière du naufrage de deux embarcations surchargées à 1 semaine d’intervalle.
C’est malin, bien imaginé et suffisamment déjanté pour procurer au lecteur quelques heures de plaisir.
23ème : Des nœuds d’acier de Sandrine Collette
Avis de Gaylord, blogueur. Son blog : Du bruit dans les oreilles, de la poussière dans les yeux
Avec Des nœuds d’acier, Sandrine Collette nous livre un premier roman qui prend la forme d’un uppercut. Violent et viscéral, le texte fait également la part belle à la psychologie des personnages.
L’auteur nous livre sa vision de ce à quoi peut ressembler une séquestration, et elle le fait avec intelligence et brio. Elle se plaît à prendre à revers les règles établies de notre société en inversant les rôles. En effet, les bourreaux sont deux vieillards vivant en autarcie dans leur ferme perdue entre plateaux et collines, la victime elle, est un ex-taulard qui a été condamné pour avoir rendu son frère grabataire.
22ème : La conjuration primitive de Maxime Chattam
Avis de Karine, blogueuse. Son blog : Livrenvie – Black Kat’s Blog
Fan de la première heure de Maxime Chattam, j’attends toujours ses nouveaux romans avec impatience, que ce soit un thriller ou pas… Et avec La conjuration primitive, encore une fois, je n’ai pas été déçue ! Il ne lâche pas son thème de prédilection, le Mal dans toute son horreur… et il a l’excellence de toujours creuser plus profond l’âme humaine pour mettre à jour les esprits, les élans, les convictions les plus horribles et retorses !
Il ne tombe jamais dans la violence gratuite mais vaut mieux avoir ses tripes bien accrochées ! Il n’hésite pas à nous emmener sur une voie pour mieux nous y surprendre au détour de l’action.
L’intrigue est riche et fouillée, tout comme ses personnages. Elle nous balade de France au Canada, et explose dans un final magistral !
Un roman pour lecteurs bien avertis, un régal de lecture et, pour moi, la confirmation que Maxime Chattam est un Maître du Mal…
21ème : Le manuel du serial killer de Frédéric Mars
Avis de Lord Arsenik, blogueur : Les chroniques acides de Lord Arsenik
Kezaco ? Un mode d’emploi pour les adeptes d’Hannibal Lecter et consorts ? Les confessions d’un serial killer ? Le parcours d’un profiler de génie ? Rien de tout ça et un peu de tout ça ! Rien que ça ! Si vous pensez que tout a déjà été fait en matière de thriller je vous invite à vous plonger dans ce Manuel et vous verrez que ce genre peut encore vous surprendre.
Si je devais proposer un seul mot pour présenter ce bouquin je dirai simplement « Manipulation ». Le maître manipulateur étant Frédéric Mars himself qui prend un malin plaisir à nous embrouiller l’esprit. Dès que l’ombre d’une certitude se profile, il suffit de quelques pages pour que le doute reprenne ses droits.
Thomas Harris (le personnage principal pas l’auteur) est-il coupable ou non coupable ? S’il est coupable, est-il complètement schizophrène ou excellent comédien ? Si non coupable, alors qui tire les ficelles et pourquoi ? Autant de questions que vous ne cesserez de vous poser au fil des pages… Petite mise en garde préalable, ce produit est hautement addictif, une fois commencé vous ne pourrez plus le lâcher !
On devine (ou on suppose) certains aspects de la fin avant qu’ils ne nous soient dévoilés mais cela ne gâche en rien le plaisir, l’intérêt étant de découvrir comment l’auteur arrivera à cette conclusion. Quoiqu’il en soit, bien malin celui ou celle qui aura démêlé toute l’intrigue avant le clap de fin. Pour ma part je suis resté sur le cul.
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