Quito m'a étonné, par contre, par l'évolution remarquable (dans les deux sens du terme) de ses infrastructures de transport, qui en font la ville latino-américaine la plus avancée à ce niveau après Buenos Aires et Santiago del Chile. J'y reviendrai peut-être pendant mon séjour, mais le progrès est tel que j'ai mentionné à mon ami Arsenio, qui m'accompagne pour une dizaine de jours, qu'il ne devait pas se sentir bien dépaysé avec l'organisation qu'on retrouve maintenant ici.
La météo n'est pas clémente, par contre, puisque j'arrive pendant la saison "froide" de Quito (jumelée au dernier droit de la saison des pluies). Selon les standards quitenos, il fait donc froid. A mon arrivée, le gardien de nuit de l'auberge (j'arrivais passé minuit) portait une tuque, mais je trouvais déjà la nuit fort confortable avec mon chandail de coton. Le lendemain soir, alors que je voulais lui demander pourquoi l'internet sans-fil ne fonctionnait plus, je suis descendu, en shorts et T-shirt pour le retrouver à la réception vêtu d'un manteau, foulard et de sa tuque.
Dans le même ordre d'idées, chez South American Explorers (un organisme sud-américain offrant divers services aux touristes et randonneurs, géré par des expatriés), un aimable monsieur nous a reçu après avoir revêtu son chapeau - puisqu'il avait froid à la tête - et nous a prévenu que le temps était très froid à Quito en ce moment. Il a dû nous trouver bien étrange d'avoir l'air parfaitement à l'aise en T-shirt.
Heureusement, le couvent avait également des pensionnaires un peu moins iconoclastes à nous présenter:
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