Magazine Humeur
Gaza est un de ces « accidents » de l'histoire qui restera comme une honteuse bizarrerie de notre époque.
Un petit territoire où s'entasse plus de 1,5 million de personnes. Pour l'essentiel des réfugiés (et leurs descendants, l'age moyen de la population étant assez bas)
Une histoire vieille de plus de 30 siècles avec quelques grands moments et, depuis la deuxième guerre mondiale un concentré de misère humaine qui restera pour les générations futures, si le conflit israélo-palestinien trouve un jour une solution qui ne soit pas la destruction de tous les acteurs, comme un exemple de ce qu'il ne faudrait plus jamais faire.
Fermée par le cercle de fer de l'armée israélienne; médiocrement gérée par des extrémistes, une de ses principales sources de survie était un étonnant - et, bien sûr, illégal - réseau de tunnels par lesquels passait toute la contrebande, armes peut-être, nourriture et moyens vitaux sûrement, qui aidait les habitants à survivre, malgré les abus de toute sorte liés à ce « commerce ».
Commerce qui n'a pu subsister dernièrement qu'en raison de la proximité idéologique du gouvernement déchu de M. Morsi avec les groupes politiques à la tête de Gaza (le Hamas).
La reprise en main de l'Égypte par l'armée a changé la donne et cette armée égyptienne a décidé de tarir ces trafics.
Comme toujours, c'est la population la plus ordinaire, la moins organisée, les « lambdas » de là-bas qui subira le plus durement les conséquences.
Les Gazaouis sont littéralement pris entre le marteau et l'enclume et, pour l'heure, leur survie n'est pas dans la liste des soucis des « acteurs » de la pièce.
De tous les côtés des minces frontières de Gaza, tout ceci se joue « au nom de dieu »...
© Jorge