Actes Sud Editions, 21 août 2013, 317 pages
Résumé de l'éditeur :
Laura Kern est hantée par un rêve, le rêve d'une maison qui l'obsède, l'attire autant qu'elle la terrifie. En plus d'envahir ses nuits, de flouter ses jours, le rêve porte une menace : se peut-il qu'il soit le premier symptôme du mal étrange et fatal qui frappa son père, l'héritage d'une malédiction familiale auquel elle n'échappera pas ?
D'autres mystères corrompent bientôt le quotidien de la jeune femme, qui travaille pour une agence immobilière à Paris plus un effet secondaire qu'une carrière. Tandis qu'elle fait visiter un appartement de l'avenue des Ternes, Laura est témoin de l'inexplicable disparition d'un enfant. Dans le combat décisif qui l'oppose à l'irrationnel, Laura résiste vaillamment, avec pour armes un poème, une pierre noire, une chanson, des souvenirs... Trouvera-t-elle dans son rêve la clé de l'énigme du réel ?
Mon avis :
Je fais donc partie de celles et ceux qui ont aimé ce roman.
Son côté romantique et un peu mystérieux, son appel à des forces telluriques qui nous dépassent.
Le rapport aux maisons, qui m'a longtemps posé question, a trouvé un echo en moi. Même si le Patron n'est qu'un accessoire dans cette histoire.
Je n'ai pas trouvé ce roman particulièrement gothique. Heureusement, car je ne prise pas ce genre.
En revanche, j'aurais aimé en savoir plus sur Elaine et son bébé, même si on devine la suite de l'histoire.
L'histoire de la Dame de Shalott ne m'a pas spécialement parlé et ne m'a pas paru essentielle.
Un roman dont j'ai aimé l'ambiance de brume.
L'image que je retiendrai :
Une phrase, plutôt : "Nous sommes les filles de la bruyère et du vent".