En ce jeudi 9 janvier 2014, la justice française ne sort pas grandie suite à la décision du conseil d'état.
Extrait
fourni par les journalistes (photo de l'arrêt imprimé) : « Considérant
que la réalité et la gravité des risques de troubles à l'ordre public
mentionnés par l'arrêté litigieux sont établis tant par les pièces du
dossier que par les échanges tenus au cours de l'audience publique ;
qu'au regard du spectacle prévu, tel qu'il a été annoncé et programmé,
les allégations selon lesquelles les propos pénalement répréhensibles et
de nature à mettre en cause la cohésion nationale relevés lors des
séances tenues à Paris ne seraient pas repris à Nantes ne suffisent pas
pour écarter le risque sérieux que soient de nouveau portées de graves
atteintes au respect des valeurs et principes, notamment de dignité de
la personne humaine, consacrés par la DDHC et par la tradition
républicaine ; qu'il appartient en outre à l'autorité administrative de
prendre les mesures de nature à éviter que des infractions pénales
soient commises ; qu'ainsi, en se fondant sur les risques que le
spectacle projeté représentait pour l'ordre public et sur la
méconnaissance des principes au respect desquels il incombe aux
autorités de l'État de veiller, le préfet de la Loire-Atlantique n'a pas
commis, dans l'exercice de ses pouvoirs de police administrative,
d'illégalité manifeste