- qu’il ne faut pas lire ce qui suit, sauf à adorer les histoires d’amour et les romans à l’eau de rose. Le tribunal administratif de Nantes a examiné jeudi matin le référé du polémiste dont on parle trop contre l'interdiction de son spectacle dans cette ville par le ministre dont on parle beaucoup. La décision finalement prise en début d'après-midi a indiqué que l'arrêté d'interdiction était annulé. Donc, illico et presto sous le bras, le ministre a saisi le Conseil d'Etat qui, dans un temps record, a annulé l'arrêté du tribunal administratif. Le spectacle a donc été de nouveau interdit. L’ex-humoriste laisse entendre des abjections, mais comme il n’y a ni femme battue ni enfant pauvre ni personne qui dort dans la rue en France, on ne s’occupe que de ça. Il n’y a pas de sujet universel qui mette tout le monde d’accord, sauf peut-être le fait qu’il n’y ait pas de sujet universel qui mette tout le monde d’accord.
- qu’il ne faut pas lire ce qui suit, sauf à aimer les histoires d’espionnage et les récits historiques. Avec le passage des limitations de vitesse de 80 à 70 km/h sur le boulevard périphérique parisien aujourd’hui, la vitesse moyenne pour l'ensemble des véhicules va diminuer d'un peu moins de 3 km/h, le temps passé sur le périphérique augmentera d'environ 7%, soit 3,8 millions d'heures. Pour un véhicule léger, la valeur du temps perdu dans la circulation est d'environ 14 euros de l'heure et jusqu'à 60 euros s'il s'agit de poids lourds transportant des marchandises. Le coût du temps ainsi perdu en plus sur le périphérique peut donc être évalué à 59 millions d'euros par an pour les passagers et 34 millions pour les marchandises, soit une estimation basse de 93 millions d'euros…Mais ceux qui sont pour la baisse ont des arguments contraires et tout aussi fouillés. Il n’y a pas de sujet universel qui mette tout le monde d’accord, sauf peut-être le fait qu’il n’y ait pas de sujet universel qui mette tout le monde d’accord.
- qu’il ne faut pas lire ce qui suit, sauf si vous aimez être triste, écœuré, accablé, éploré, affligé. Il y eut 10 ans hier, le jeudi 9 janvier 2003, de retour de l’école, Estelle Mouzin, 9 ans, disparaissait, sans laisser de trace, entre la boulangerie de Guermantes et la maison de ses parents, un parcours de 750 m. Depuis ? Rien. Dix ans d’enquêtes et de pistes qui devinrent toutes des impasses. Un témoignage inédit vient d’apparaître. Mais pourquoi s’est-il tu pendant 10 ans, cet homme qui parle maintenant ? Le témoignage désignerait un homme qui s’est pendu en 2009. Les enquêteurs vont se remettre au travail. L’affaire est, encore, et encore, à suivre. Quelle tristesse ! Quelle colère ! Quel monde ! Il n’y a pas de sujet universel qui mette tout le monde d’accord, sauf peut-être le fait qu’il n’y ait pas de sujet universel qui mette tout le monde d’accord.