TRASH - Generation Kill n’est pas qu’une série américaine tiré d’un roman d’Evan Wright, reporter pour la guerre en Irak en 2003. C’est aussi un groupe de Trash originaire de New York, tirant son nom de ce même roman, dont le leader n’est autre que le chanteur d’Exodus Rob Dukes. Second opus qui rappelle qu’on a tous un serial killer qui dort en nous !
« Nous allons tous mourir ». Joyeux titre pour un album qui commence par un "Born to Serve", enchainé avec des titres comme "Death Comes Calling", "There is no Hope". Bref, après une journée de merde, où ton boss (ou un prof) t’a stressé ou engueulé, ton voisin a pris ta place de parking, tu as prêté ton smartphone et l’écran est pété quand on te le rend, et que ta seule envie est d’anéantir la race humaine, ce disque est fait pour toi. Ce n’est pas le disque déprimant, plutôt celui qui fait sortir toute la rage à grands coups de guitares saturés, de cris profonds, et tout ca dans une agressivité musicale jouissive (sauf pour notre entourage, mais ils n’avaient qu’à pas nous emmerder !). Vous connaissez la condition d’écoute pour ce genre de disque : « to be played at maximum volume » (à écouter au niveau sonore maximum) comme on pouvait le lire sur les albums rock des années 70. Rien n’a changé, surtout avec de bonnes enceintes qui rendront parfaitement la propreté de l’enregistrement.
Avec une sonorité trash assez classique et conventionnelle, les titres s’enchainent comme une grande thérapie exorcisant notre agressivité, alternée par quelques moments de répits. Vous l’aurez deviné, ce n’est pas du 100 % bourrin, plutôt 100 % musicale, malgré la violence générale du disque, qui, comme je le disais, est atténué par ce coté parfois « déjà-entendu ». Mais, ne boudons pas notre plaisir, ca défoule, ca déménage, et cet album répond parfaitement à ce qu’on lui demande. Il accompagnera sans problème tout jeu vidéo bourrin et violent. Comme le disait Metallica « Kill ‘em all » !