American Horror Story : Coven // Saison 3. Episode 10. The Magical Delights of Stevie Nicks.
Je pense sincèrement que ce nouvel épisode de American Horror Story est le meilleur épisode de la saison. Je ne sais pas ce qui s’est passé entre les deux épisodes précédents et
celui-ci mais j’ai l’impression tout d’un coup de voir une série qui reprend du poil de la bête. C’est bien vu car cela aurait été dommage de ne pas conclure les choses d’une bonne façon. Du
coup, cet épisode parvient à délivrer ce que j’attendais de la part de American Horror Story cette année depuis le début, un épisode solide d’un point de vue dramatique qui
n’oublie pas non plus les diverses références sans parler du côté complètement cinglé de la série. Est-ce grâce à l’excellent personnage que Lance Reddick incarne, Papa Ledga qui
devient dans cette série Satan ? Je ne sais pas trop mais je dois avouer que j’ai tout bonnement adoré cette nouvelle addition. Au début, le téléspectateur en peut être que surpris de sa présence
car l’on a l’impression que American Horror Story se dirige dans une toute nouvelle direction qui n’est pas celle qu’elle avait l’habitude d’emprunter.
Mais rapidement, on se rend compte que cela a beaucoup plus de lien que l’on ne pourrait le penser avec l’aspect vaudou et cie de la série. Stevie Nicks est donc introduit dans
ce nouvel épisode. Si vous ne connaissez pas Stevie Nicks il s’agit d’une légende du rock aux Etats-Unis grâce à son travaille avec Fleetwood Mac, et elle
incarne ici son propre rôle. J’ai adoré cette introduction. En tout cas, Ryan Murphy n’a pas dû avoir beaucoup de mal à la faire venir dans la série quand l’on sait que
Glee, une autre série de Ryan Murphy, avait déjà fait un épisode entièrement dédié aux chansons du groupe (« Rumours » pour les
intimes). Mais c’était aussi une introduction assez cocasse, notamment quand Stevie Nicks dit à Misty « You must be Misty. I’m Stevie Nicks ».
Sauf que cette scène était l’une des meilleurs de l’épisode. A la fois drôle et terriblement fun. C’est aussi ce genre de choses complètement barrées que l’on aurait jamais pu croire voir dans
American Horror Story qui font que cet épisode fonctionne très bien. Sans parler bien entendu du fait qu’il permet aussi de faire évoluer la mythologie de la série grâce à Papa
Ledga et je ne m’y attendais pas du tout non plus.
Du coup, ce que la série tente de faire avec Cordelia c’est de la confronter avec Fiona sauf que cela dure quelques secondes (notamment la scène de la claque) et rien de plus. Et puis Angela Bassett est aussi l’une des raisons pour lesquelles cet épisode fonctionne terriblement bien. Le personnage de Marie Laveau a enfin un véritable sens et va dans tous les sens. Entre ce bébé, sa relation avec Fiona, les faces à faces avec Lance Reddick, etc. Tout fonctionne. Je me suis vraiment demandé si j’étais dans un rêve ou si la série fonctionnait réellement bien. Cet épisode, écrit par James Wong (Destination Finale, X-Files) est donc ce que American Horror Story a pu faire de mieux cette année. J’ai du coup hâte de voir la suite de la saison, surtout que tout ce qui est introduit ici est terriblement bon.
Note : 10/10. En bref, le meilleur épisode de la saison de American Horror Story. Cela méritait bien ça…