delvaux., faut oser tu me dis...ben, il y a un Caravage du côté de Grenoble,la première mouture de Louise Attaque peignait dans le style baroque également, t'as un Da Vinci au Portugal, un Van Gogh en Serbie, The Rubens en Australie, un Goya Dress en Ecosse, plus fantaisiste, t'as les Dandy Warhols, et on te parle pas de Painter ou The Red House Painters, alors si les Gantois, les frères Bram Delvaux: guitars/vocals/keys et Klaas Delvaux: bass/vocals/keys optent pour delvaux. comme stage name, qui va les blâmer?
Comme toujours au Bonnefooi, chouettes nouvelles enceintes, un va-et-vient incessant avant le début du show.
21:30', cinq musiciens prennent place, 2 delvaux et les additional live musicians, c à d l'incroyable Karen Willems aux drums (Zita Swoon) - Kwinten Mordijck: synths and keyboards (e.a. Kiss the Anus of a Black Cat) et Wouter Beeckmans: guitars ( Off With Their Head avec Bram et Horse Antlers avec Bram e.a.).
Ils vendent quoi, de la maroquinerie?
Un EP ' Palma de Mallorca', du dream indie tantôt vaporeux, tantôt ensoleillé, mais toujours bien foutu!
' Black', entrée en matière harmonieuse, deux voix fluides ( les rapprochements avec Bon Iver avancés par certains journaux flamands ne sont pas dénués de sens), des teintes pastels jurant avec le titre chagrin, il ne t'en faut pas plus pour être séduit.
Le drumming jazzy de Karen et les guitares grésillantes contrebalancent le son spacey des claviers ( dont un orchestron).
Le soleil se couche à l'horizon...maybe you should go...
Cette longue plage combine le meilleur de la synthpop ( Japan, Talk Talk sans le decorum glam) et de la dream pop à la The xx en n'excluant pas les côtés arty et expérimentaux d'un Radiohead.
Un mix accrocheur!
Toujours en mode midtempo, 'Cévennes'.
De jolies vues sur un panorama cévenol accompagnées d'un bande son bourrée d'effets
Retour à l'EP, 'Machine', où comment transformer un monde industriel en climats mystiques en le saupoudrant d'éléments prog/psych rock chers à la bande à Gilmour/Waters, pour décorer tu y ajoutes un chant choral (cf. The Polyphonic Spree).
Même atmosphère nostalgique pendant ' Keep Me Company', une solide envolée de la guitare de Wouter présage un final volcanique.
Un léger temps mort entre chaque morceau, histoire de régler l'orchestron, c'est parti pour 'Erase Me', une fantaisie en flou artistique.
' Kalvendt' indique la playlist, une plage aux saveurs eighties prononcées.
Le quasi instrumental ( quelques vocalises asiatiques) 'The reset' sera plus tumultueux.
Une basse new wave, un martèlement infernal, ça secoue!
Bram, vous n'avez rien remarqué mais je suis handicapé, me suis cassé un ongle en décapsulant une bouteille de Stella, annonce la dernière: a new one, untitled yet, une valse décalée et syncopée s'achevant en tourbillon furieux!
delvaux., un band à suivre de très près!