Comme je l’avais évoqué dans mon précédent billet sur le sujet, ma dernière expérience pro m’avait mis une sacrée claque. Claque au final très salutaire, voire nécessaire, puisqu’elle m’a enfin décidée à me lancer dans une aventure en solo. Avant de partir pour mon périple de Noël, j’ai donc monté un dossier pour être auto-entrepreneur. Parce que quand on épluche les offres d’emploi dans mon joli Sud, on ne trouve que des postes de commerciaux ou dans le tourisme, autrement dit rien qui me corresponde. Et que ma grand-mère (à moins que ça ne soit quelqu’un d’autre…) disait toujours : quand c’est le désert de l’emploi, il faut construire soi-même son propre écrin professionnel. Mission accomplie, donc, et en rentrant de vacances, j’ai eu la bonne surprise de trouver mon numéro de SIRET dans la pile de courrier. Début d’année, nouveau départ, toute une symbolique.
Auto-entrepreneur, oui, mais pour quoi faire ? Ce n’est pas un secret, j’aime écrire – comme nous tous blogueurs, vous allez me dire – mais ça ne suffit pas pour être légitime. Ma botte secrète, c’est que j’ai pas loin de 15 ans de marketing direct derrière moi et que dans ce domaine, on écrit, beaucoup, et sur tous les supports. Après une maturation de plusieurs mois, ça a fini par s’imposer comme une évidence : il fallait que je tente ma chance comme rédactrice professionnelle… et indépendante. C’est désormais chose faite avec ce premier pas.
Prochaine étape en cours : la création d’un joli petit site pro. J’ai déjà le concept du logo en tête (amis graphistes, si vous me lisez…) ainsi qu’une accroche (l’avantage après tant d’années de marketing, c’est qu’on a des réflexes bien conditionnés). Ainsi d’ici peu de temps, armée de mon numéro de SIRET, de ma plume et de mon site-vitrine, je vais pouvoir partir à la conquête du monde (oui carrément, voyons large ! J’ai retenu deux choses primordiales pour 2014 : oublier mes peurs et ne pas me limiter dans mes rêves et mes ambitions ^^). Je ne suis certes pas une grande commerciale mais cette fois c’est moi, mes compétences et mon envie que je vais devoir vendre. A ce qu’on dit, l’essentiel pour être performant, c’est de croire en son produit, non ?