Union des droites messines : la bonne gauche de todeschini

Pour être maire de Metz, faut-il obéir à la voix de son maître ou aux tireurs de ficelle ?19 ans à la tête d’un parti politique, en Moselle, m’ont amené à connaître beaucoup de situations cocasses.Celle que je découvre à la lecture du Républicain Lorrain concernant le protocole d’accord entre le Président du Conseil général de la Moselle, Patrick Weiten, et le sénateur Jean-Louis Masson, quand à l’accord de la droite à Metz me laisse pantois :«  Pour une éventuelle place d’adjoint au maire de Metz, certaines et certains semblent prêts à vendre leurs idéaux républicains. Après les « copier-coller » des communiqués à la presse, on découvre réellement ce qui attend les messins s’ils devaient faire confiance à Madame Zimmermann. Pour toutes décisions importantes concernant la ville de Metz, Madame Zimmermann devrait en référer aux Grands Maîtres de l’accord que sont Messieurs Weiten et Masson.Pas grave me direz-vous, l’accord ne concerne pas les messins mais simplement le partage des postes entre faux-amis. Avec cela, les élus UMP et centristes ne sont pas prêts de réconcilier nos concitoyens avec la politique. J’espère qu’ils arrêteront de se draper de vertu en déclarant Jean-Louis Masson infréquentable un jour, repousser les extrêmes et le lendemain préparer le terreau nécessaire pour faire le lit de l’extrême-droite avec de tels comportements. Nul doute que Monsieur Masson a aussi imposé que tous les élus voteraient pour lui aux sénatoriales et non pas pour son grand ami François Grosdidier. »Jean-Marc Todeschini Sénateur de la Moselle Questeur du Sénat