La société japonaise Japan Nuclear Fuel (JNFL) a indiqué, mardi 7 janvier, avoir déposé auprès de l’autorité de régulation nucléaire un dossier pour obtenir la certification de sûreté d’une usine de retraitement de combustible usé. Construite avec le groupe français Areva, ce site, aujourd’hui stratégique pour le secteur nucléaire japonais, se trouve à Rokkasho, dans la préfecture d’Aomori.
La construction de cette usine, en partie basée sur le site de la Hague en France, a débuté en 1993 pour se terminer en 1997. Toutefois, des problèmes techniques sur l’étape de vitrification ont allongés les délais de finalisation de près de 17 ans. Le coût initial du projet a ainsi plus que doublé pour atteindre plus de 2.000 milliards de yens (14 milliards d’euros).
Si les derniers problèmes structurels sont définitivement réglés, le site ne pourra pas ouvrir sans que l’autorité nucléaire nippone ne valide sa sûreté en fonction des nouvelles normes entrées en vigueur en décembre dernier.
Si le délai de traitement de la demande reste inconnu, JNFL espère que tout sera terminé d’ici octobre prochain. Si l’entreprise a prévu un ensemble de disposition vis-à-vis des catastrophes naturelles qui peuvent survenir dans la région, des experts estiment que le site se trouve à proximité d’une faille géologique active.