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Les métiers du webmarketing qui ne connaissent pas la crise

Publié le 09 janvier 2014 par Marketing Attitude @mkgattitude

Alors que le marasme s’est emparé de nombreux secteurs économiques, celui du web et de l’informatique (IT) affiche une dynamique presque insolente. Il faut dire que ce secteur connaît une petite révolution : boostée par le déploiement continu des nouvelles technologies, l’économie du web s’affine, se structure et se spécialise. De nouveaux produits et services sont proposés, tant du côté de l’architecture informatique que des usages (e-commerce, réseaux sociaux, etc.). Dans cette évolution rapide et foisonnante, le webmarketing se révèle un maillon central. De nombreuses offres d’emploi restent non pourvues et de nouveaux métiers cherchent même désespérément des experts.

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Les métiers du web marketing qui ne connaissent pas la crise

Des difficultés à recruter les candidats idéaux
Selon l’enquête ‘Besoins en Main d’Ĺ“uvre 2013′ de Pole Emploi, 67,5 % des recrutements dans le secteur informatique sont jugés difficiles. La faute à une certaine pénurie de candidats. Et pour cause, la machine IT semble s’être emballée plus vite que le tempo des formations ! Le webmarketing illustre parfaitement ces difficultés à trouver la perle rare : comme de nombreux métiers digitaux, il recherche des profils atypiques alliant connaissances technologiques et compétences markéting, le tout mâtiné de culture web. Cette double compétence dépasse les catégories traditionnelles de l’offre d’emploi et les candidats ont parfois du mal à suivre…

Des métiers digitaux de plus en plus spécialisés
Le webmarketing gomme donc les frontières entre technique et services, mais il va plus loin. Il a acquis aujourd’hui assez de maturité pour se structurer en profondeur et donner corps à des activités très pointues. C’est le cas des emplois marketing suivant : webmarketer, webdesigner, chef de projet CRM, responsable d’acquisition de trafic, community manager, consultant SMO, consultant web analytique ou encore Data Analyst.

Les candidats possédant la double casquette IT/web pour exercer ces activités sont rares. Les experts encore plus ! Les rémunérations s’ajustent en conséquence et oscillent pour la plupart entre 25 à 50 k euros par an. Les salaires du web ont d’ailleurs été les rares à augmenter en 2012. Cette situation devrait toutefois être palliée avec la mise en adéquation des formations, l’initiation au marketing digital et l’arrivée sur le marché de jeunes diplômés opérationnels.

Une tendance qui s’installe…
En 2013, les réseaux sociaux ont prouvé leur rôle incontestable dans la société actuelle. Les entreprises ont appris à découvrir leur fonctionnement et à discerner leurs enjeux. Aujourd’hui, elles adaptent leur stratégie en conséquence. La parole incantatoire des entreprises vers les consommateurs n’est plus de mise : place à la conversation ! Le contenu des campagnes markéting et les services proposés doivent être à la hauteur de ces nouvelles exigences. Les métiers de rédacteurs, de designer et de concepteur seront davantage sollicités. Les prévisions pour 2014 vont dans ce sens : elles annoncent un renforcement de la parole des webonautes et la mise en place d’outils spécifiques par les services e-markéting (social newsroom, valorisation des auteurs, etc.)

… Et ne cesse de surprendre !
Mais si les tendances de fond peuvent se laisser pressentir, rien n’est jamais acquis dans cette ébullition créative qui s’est emparée du web. De nouveaux besoins se font jour et donnent corps à des activités hybrides. De e-territoires sont à conquérir, à l’image du webmobile. Le Cloud et le Big Data sont loin d’avoir révélé tout leur potentiel. Quant au sourcing, il est aussi pointé du doigt comme l’un des enjeux majeurs des prochaines années.

En somme, les perspectives de développement sont nombreuses : aux candidats d’ajuster rapidement leurs compétences pour se positionner sur ces nouveaux créneaux d’avenir de l’emploi marketing afin d’ouvrir de nouvelles portes à leur carrière.

Les clés des trois profils parmi les plus recherchés

Community manager : Lié à l’émergence des réseaux sociaux, ce nouveau métier est un poste stratégique pour les entreprises qui cherchent à parler, et plus encore à faire parler d’elles et  de leurs produits. Le community manager est un ambassadeur, un véritable représentant d’une société, d’une marque ou d’un produit. Outre une veille permanente sur internet, il cherche à diffuser continuellement du contenu et à animer les différentes communautés fédérées autour de la marque.

Consultant SMO : Le consultant en Social Media Optimization (SMO) est une véritable spécialiste des réseaux sociaux. A ce titre, il utilise les outils offerts par le web social pour agir sur la fréquentation et l’audience d’un site internet et cherche plus largement à développer la présence sur la toile d’une marque ou d’une entreprise, en corrélation avec le community manager.

Data Analyst : La multiplication des données aujourd’hui disponibles a fait naitre un nouveau domaine technologique : le big data. L’un de ses métiers clé est le data analyst, qui utilise des outils informatiques et des techniques statistiques pour organiser et traduire des informations qui permettront à leur entreprise de prendre les bonnes décisions. Se servant des outils spécifiques au Big Data, le data analyst est un data miner spécialiste des grands volumes de données.

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