Décidément, la politique de l'autruche devient la marque de fabrique de la campagne de NKM. Le dernier sondage où elle est annoncée comme passant devant Hidalgo escamote un fait têtu : l'addition avec le MoDem et l'UDI, qui représentait 43 % des voix en juillet 2013, selon le même institut avec les mêmes méthodes, ne fait plus en janvier 2014 que 39 %. Pourtant, l'impopularité de Hollande et des socialistes s'est considérablement accrue depuis l'été dernier.
La déperdition observée a en réalité deux causes.
D'une part, une fuite des voix centristes parisiennes vers le PS et plus encore l'abstention.
D'autre part, un effet repoussoir de la campagne de NKM elle-même qui n'a créé aucune dynamique.
Dans ces conditions, au deuxième tour, l'écart entre Hidalgo et NKM, malgré le renfort du MoDem, bouge à peine, ne permettant en aucune manière la victoire.
On mesure à quel point l'émergence d'une offre nouvelle à droite et au centre, avec Paris Libéré, est une nécessité pour reconquérir cette ville qui mérite mieux que le triste règne de la retraitée-dauphine de Delanoë.