Le pronostic du CCIS, un défi : Alors qu’il est quasiment impossible de prédire si un CCIS va se propager dans d’autres parties du sein, qu’on estime que près de la moitié des femmes atteintes de CCIS développeront un cancer du sein invasif, l’autre moitié des patientes atteintes subit
Une injection de nanoparticules à fragments génétiques: Ici, les chercheurs de Harvard ont développé des souris génétiquement modifiées pour développer des tumeurs de type CCIS à 16 semaines, puis pour évoluer vers des tumeurs invasives à 20 semaines. En étudiant les changements génétiques dans les glandes mammaires des souris génétiquement modifiées, les scientifiques ont identifié un gène, Hox1A, impliqué dans la stimulation de la croissance des tumeurs chez les souris. A l’aide de micro ARNs (ou siRNA : small interfering RNAs), les chercheurs ont ensuite donné aux souris une injection de nanoparticules enveloppant ces siRNA pour bloquer l’expression du gène Hox1A. Ils constatent que l’injection a stoppé le développement des tumeurs chez les 3 quarts des souris, mais sans pouvoir confirmer l’absence définitive de récidive.
L’étude en est encore à un stade précoce mais ses résultats sont prometteurs, d’une part parce que le gène HoxA1 semble être l’un des premiers gènes impliqués dans le développement des cellules mammaires anormales dans ces souris transgéniques mais également actif dans des échantillons de tissu de cancer du sein humain, ensuite, pour l’approche elle-même qui pourrait être utilisée en ciblant les gènes impliqués dans d’autres types de tumeurs.
Source:Science Translation Medicine January 1 2014 DOI: 10.1126/scitranslmed.3007048Silencing HoxA1 by Intraductal Injection of siRNA Lipidoid Nanoparticles Prevents Mammary Tumor Progression in Mice (Visuel@MayoClinic@Amy Brock)