LE FILM
Synopsis:
A Miami, Daniel Lugo (Mark Wahlberg), coach sportif, ferait n’importe quoi pour vivre le rêve américain et profiter, comme sa clientèle fortunée, de ce que la vie offre de meilleur : maisons de luxe, voitures de course et filles de rêve… Pour se donner toutes les chances d’y arriver, il dresse un plan simple et (presque) parfait : enlever un de ses plus riches clients et lui voler sa vie. Il embarque avec lui deux complices, Paul Doyle (Dwayne Johnson) et Adrian Doorbal (Anthony Mackie), aussi influençables qu’ambitieux. No Pain No Gain s’inspire de l’histoire incroyable mais vraie de ces trois kidnappeurs amateurs qui, à la recherche d’une vie meilleure, se retrouvent embarqués dans une série d’actes criminels qui dégénèrent rapidement. Rien ne se déroule jamais comme prévu.
Casting:
Réalisateur – Michael Bay.
Acteurs & Actrices – Mark Wahlberg, Dwayne Johnson, Anthony Mackie, Tony Shalhoub, Ed Harris, Rob Corddry, Bar Paly, Ken Jeong…
Bande annonce:
Critique: ★★★★☆
Extrait de ma critique du 04/11/2013.
Après de nombreux blockbusters (Armageddon, Pearl Harbor, The Island, Transformers…) qui lui ont souvent valu un succès public, mais rarement critique, Michael Bay revient donc cette année avec un film à petit budget (26 millions de dollars quand même). Et au vu du résultat, on ne peut que se réjouir de ce choix étonnant. En effet, le réalisateur signe avec No Pain No Gain une surprenante comédie noire sur fond de rêve américain. Vous savez? Cette idée selon laquelle n’importe qui pourrait faire fortune en Amérique et devenir un modèle de réussite pour ses semblables. Et bien le film déconstruit totalement le mythe au travers de l’histoire de ces trois bras cassés bodybuildés complètement dégénérés. Alors certes Michael Bay a toujours aussi peu de finesse pour faire passer son message mais il a une nouvelle fois le mérite d’aller au bout de ses idées et d’être cohérent du début à la fin. Cohérent par rapport au récit et aux personnages mais également par rapport à la mise en scène qui, pour l’occasion, colle parfaitement au sujet. Effectivement, par le biais d’un visuel clinquant et maîtrisé, il remet en question la course illusoire au culte de l’apparence et de la richesse qui cause souvent la perte de bien des gens.
Toutefois, malgré cette vision globale plutôt pessimiste, le long-métrage reste tout de même léger et drôle grâce à l’affection perceptible que Michael Bay porte à ses personnages. Des personnages d’ailleurs souvent filmés en contre-plongée, à la manière de véritables super-héros. Bien sûr il s’agit en fin de compte d’idiots à la morale franchement douteuse mais ils n’en demeurent pas moins extrêmement attachants. Et c’est selon moi l’une des raisons pour lesquelles le film fonctionne aussi bien. D’autant plus que les acteurs ne sont pas en reste et livrent tous une prestation particulièrement convaincante. Non seulement ils sont impressionnants d’un point de vue purement physique mais ils développent aussi des nuances intéressantes dans leur jeu, notamment Dwayne Johnson dont le décalage entre la musculature de son personnage et son état d’esprit donne lieu à des scènes très réussies. Et le constat est le même pour les seconds rôles comme Tony Shalhoub ou Ed Harris qui ne déméritent absolument pas. Enfin, malgré quelques faiblesses évidentes au niveau du rythme, le récit peut également s’appuyer sur une narration déstructurée plutôt efficace et sur une bande son dynamique parfaitement adaptée au sujet.
LE BLU-RAY
Caractéristiques:
Audio – Dolby TrueHD 7.1 : Anglais / Service Audio Descriptif 5.1 : Anglais / Dolby Digital 5.1 : Français, Italien, Allemand, Espagnol.
Image – 1080p HD / 2.40:1.
Sous-titres – Anglais, Français, Néerlandais, Allemand, Espagnol, Italien, Danois, Finlandais, Norvégien, Suédois.
Durée – 130 minutes.
Bonus
- Still a True Story : Ripped From the Headlines.
- Back to Basics : Michael Bay’s Vision.
- American Dreamer : Daniel Lugo.
- Passion Player : Paul Doyle.
- Dirty Work : Adrian Doorbal.
- Victimless Crime : Victor Kershaw.
- Diamonds in the Rough : Locations.
- The Real Deal : Law Enforcement.
Éditeur – Paramount.
Avis:
Comme c’est souvent le cas avec les titres Paramount, il n’y a une nouvelle fois pas grand chose à redire sur l’aspect technique du Master tant celui-ci est de qualité. En particulier d’ailleurs au niveau de l’image qui jouit d’une définition exemplaire et d’un rendu colorimétrique impeccable. Les couleurs saturées sont parfaitement retranscrites à l’écran et la beauté des plans s’impose d’elle-même. Mais le son n’est pas en reste non plus puisque malgré l’absence de piste HD VF (le seul véritable défaut du Blu-ray), le disque propose tout de même une piste VO Dolby TrueHD 7.1 extrêmement immersive. Ensuite, côté bonus, le constat est également plutôt concluant étant donné que le disque offre une multitude de reportages axés à chaque fois sur un domaine précis (réalisateur, acteurs, décors…). Et malgré leur durée un peu courte, ils se révèlent en définitive plutôt intéressants. On apprend en effet énormément de choses. Certaines assez sérieuses comme la grande connaissance technique du réalisateur qui prouve qu’il s’agit bien d’un cinéaste de grand talent, n’en déplaisent à certains, et d’autres plus anecdotiques comme le fait qu’une des maisons que l’on voit dans le film est celle de Michael Bay lui-même. Bref, si vous avez aimé le film en salle ou que les comédies absurdes vous plaisent, le Blu-ray de No Pain No Gain ne devrait certainement pas vous décevoir !
Disponible à partir du 15 janvier 2014 en DVD et Blu-ray.