La production nucléaire française est restée stable en 2013, avec 403,7 térawattheures produits. Ce niveau de production est certes en baisse de 0,3% par rapport à 2012, mais il s’agissait d’une année bissextile avec un jour de production supplémentaire.
Ce niveau de production est toutefois en dessous des estimations publiées par l’exploitant EDF à l’automne (entre 405 et 410 térawattheures). Selon l’électricien, ce recul par rapport aux prévisions s’explique par un mois de décembre très doux (comme en 2012).
En raison de la douceur du climat, la demande en électricité a été faible pour la saison. Lors de la deuxième quinzaine de décembre, EDF a dû mettre à l’arrêt 5 réacteurs, tout en réduisant la puissance de 7 à 8 autres réacteurs.
L’année 2013 a également été marquée par de nombreuses opérations de maintenance sur le parc nucléaire (2.670 jours de maintenance pour le rechargement du combustible, le remplacement de matériel, les visites décennales…), qui expliquent en partie le fait que la production est en recul par rapport à 2011 (421,1 TWh).
L’objectif d’EDF est d’améliorer le taux de disponibilité de son parc, taux qui d’après les Echos devrait rester inférieur à 80% pour l’année qui vient de s’achever. Henri Proglio, le PDG du groupe, souhaite atteindre un taux de 85%.
Outre-Manche, la production des huit réacteurs britanniques d’EDF est en revanche à la hausse, avec une progression de 0,8% (60,5 TWh produits).