C’est l’histoire d’un mec prêt à tout pour réussir, on le savait déjà. Quand il veut être maire, il n’est regardant ni sur la dépense ni sur les principes, puisqu’il va jusqu’à acheter les voix de ses électeurs. La pratique est connue. Pourtant, quand 26 sénateurs qui participent ce jour là au vote de la levée de l’immunité du Sénateur Serge Dassault s’expriment, 13 d’entre eux votent contre. L’immunité est maintenue, alors qu’il y a non seulement achat de votes, mais également association de malfaiteurs et tentative d’assassinat. Colère de la gauche, qui crie au scandale… jusqu’à ce qu’elle s’aperçoive que le traître est dans ses rangs. Oui, mais quelle gauche ? Quand on décompte les voix, c’est en effet très probablement un socialiste fauxcialiste qui a voté contre. Résultat : le malfaiteur est hors d’atteinte et peut couler des jours heureux malgré la gravité des faits. Mais il ne s’agit bien sûr que de pure calomnie de ma part et je n’ai aucune preuve de ce que j’avance… Pourtant, j’ose l’écrire, et en assume les éventuelles conséquences : je pense très clairement qu’il n’y a pas qu’à Corbeil-Essonnes qu’on peut acheter des voix… mais aussi au Sénat. Depuis que la pratique du lobbiyng est officiellement acceptée à l’Assemblée Nationale, pourquoi le serait-elle pas en effet dans une chambre et non dans l’autre ?
Notre démocratie est bien malade de ce que l’argent pourrait tout acheter, y compris la justice et la vérité. Serait-elle donc à vendre ? Sans moi : elle pue, et j’ai l’odorat délicat.