Mais pour un orgasme qui a duré plus de 3 heures! C’est cette histoire insolite mais aussi l’explication biologique d’un tel phénomène racontée dans cet article.
Cette pauvre américaine au doux nom de Lis s’est retrouvée aux urgences de la grande ville de Seattle (Etat de Washington aux Etats-Unis). Le motif de son hospitalisation : avoir eu un orgasme qui a duré plus de 3 heures… Rêve ou supplice? Malgré le caractère loufoque de la situation, ce genre de phénomène n’est pas isolé et concernerait de nombreuses femmes.
Après un rapport sexuel des plus normaux, Liz arrive aux urgences car les orgasmes s’enchainent et deviennent de plus en plus intenses avant de s’arrêter quelques heures plus tard. En 2001, Kim Ramsey après un accident d’escaliers et un traumatisme sur la colonne vertébrale, pouvait subir plus de 100 orgasmes par jour. En 2012, Gretchen Mollannen s’est même suicidée pour avoir subit plus de 50 orgasmes journaliers pendant 15 ans, ne supportant plus sa vie.
Ces orgasmes peuvent apparaitre spontanément et seraient complétement différents de ceux ressentis pendant un rapport sexuel, d’après le médecin sexologue Yves Ferroul. Avoir plusieurs orgasmes consécutifs pendant un rapport est quelque chose de naturel en rapport avec le plaisir et le désir du moment, mais les orgasmes apparaissant spontanément sont d’origine pathologique, où la femme se retrouve dans un état d’excitation génitale sans le vouloir ni le provoquer.
Ces orgasmes sont d’origine et de formes très variées et dépendent principalement de la femme. Des petites vibrations comme des secousses en voiture ou des petits mouvements de danse peuvent être à l’origine de ces orgasmes. Il paraitrait d’après ce même sexologue que la masturbation serait le principal traitement pour ses femmes, leur apportant un répit transitoire…
Ces orgasmes à répétitions sont une véritable maladie et portent un nom depuis 2001 : le syndrome d’excitation génitale persistante. D’après le médecin sexologue, les origines de ce syndrome sont nombreuses : une atteinte nerveuse, une dérégulation des hormones ou de neuromédiateurs du système nerveux, et pourrait également provenir de la prise d’antidépresseurs.
Toujours est-il que ce genre de maladie détruit la vie des femmes qui en souffrent, surtout d’un point de vue extérieur quand moqueries et incompréhension deviennent une barrière à la consultation.
Voici un extrait vidéo d’un montage du syndrome d’excitation génitale persistante dans la vie courante :