"Lovelace" de Rob Epstein et Jeffrey Friedman avec Amanda Seyfried, Peter Sarsgaard, Sharon Stone, Robert Patrick, Juno Temple, James Franco, Chris Noth, Hank Azaria, Chloë Sevigny et Adam Brody.
Le synopsis: A la fin des années 60, Linda étouffe au sein de sa famille que sa mère, aussi rigide que ses principes religieux, dirige d’une main de fer. C’est une belle fille de 20 ans, prête à embrasser la vie avec enthousiasme malgré sa timidité et sa naïveté.
Quand elle rencontre Chuck Traynor, elle ne résiste pas à son charisme viril, quitte le domicile familial pour l’épouser et fait auprès de lui l’apprentissage d’une liberté qu’elle soupçonnait à peine.
Chuck la persuade de ses multiples talents et l’incite à se laisser filmer lors de leurs ébats. Amoureuse et soumise, elle accepte de jouer quelques scènes d’un film pornographique.
Quelques mois plus tard, en juin 1972, la sortie sur les écrans de GORGE PROFONDE fait d’elle du jour au lendemain une star unique.
Vivement encouragée par Chuck, Linda saisit à bras-le-corps sa nouvelle identité de reine de la liberté sexuelle.
Critique: Encore un biopic, on en a eu pas mal depuis un certain temps et encore qu’aujourd’hui sortent 2 biopic, un sur Yves Saint-Laurent et donc celui sur Linda Lovelace.
Le film d’une durée de 1h33 ( très court…) est divisé en 2 parties, la 1ère , ce qui semble être la vie idyllique de Linda Lovelace et la 2ème où l’ont revient sur les scènes de la 1ère, grace à l’écriture du livre "Ordeal", mais qui montre l’envers du décors et la bataille de Lovelace pour la condition de la femme. Même si le procédé est original cela ne sauve pas le film car rien n’en sort de pertinent…
Donc dans la 1ère partie on découvre Linda qui vit avec ses parents catholique dont elle va être arraché par Chuck Traynor, propriétaire d’un bar qui va l’obliger à faire du porno et à en faire la star que l’ont connait, grâce au film "Gorge Profonde". L’autre problème du film est que l’enchaînement des séquences n’est ni subtil, ni fluide, ni nuance des personnages…De plus le film fait quelques oublie, le plus important étant que Lovelace était une accro à la drogue… On aurait pu attendre plus de profondeur sur le sujet.
Donc tout le film réside dans la lutte entre le méchant Traynor et la gentille Lovelace… Et il faut dire que pour un film qui s’intéresse à l’une des premières stars de la pornographie et à son industrie, le film manque de sexe ( pas qu’on en veux mais cela aurait pu être pertinent vue le sujet) , reste la belle poitrine de Amanda Seyfried qui donne dans un registre dont on a pas l’habitude. Le reste du casting n’est pas en reste, Peter Sarsgaard est légèrement en roue libre, Sharon Stone est méconnaissable dans le rôle de la mère de Linda (on peut rêver, du coup, qu’elle retrouve de bons rôles), James Franco fait du James Franco dans le rôle de Hugh Hefner
Au final, avec son concept original, le film s’enlise et ne donne rien de pertinent sur la vie de Lovelace qu’on aurait pu découvrir dans un documentaire. Après le mauvais film sur Lady Di, en revoilà un qui, aussi, ne vaux pas le coup.
Note: 2/10