Oculus Rift : intéressant mais encore perfectible.

Voilà un gadget dont on parle beaucoup depuis la Gamescom 2013. L’Oculus Rift, késako ? Pour ceux qui ont vécu sur la planète Mars depuis l’été, il s’agit d’un casque muni de deux écrans et réagissant aux mouvements de la tête pour donner un effet 3D saisissant et une immersion plus complète dans les titres compatibles. Un pote s’en est procuré un exemplaire début décembre et j’ai pu l’essayer il y a quelques jours. Car oui, chez Be-Games, on ne recule devant aucun sacrifice personnel, que ce soit pour tester du matos d’avant-garde ou une borne d’arcade Versus Fighting

Oculus Rift : la démo Rollercoaster

Le premier contact avec « la chose » est plutôt déroutant. Les deux écrans ne sont pas particulièrement grands mais le casque isole complètement le joueur du reste du monde et bouche son champ visuel, ce qui donne l’impression d’avoir un immense écran en face de soi. Après quelques minutes de configuration et de calibrage, place à la démo technique, un petit tour en montagne russe. Dès les premières secondes, l’effet de profondeur est saisissant et la lente montée permet de bien observer les décors et de profiter d’une vue très aérienne. On peut regarder tout autour de soi, l’Oculus Rift suit les mouvements et vous offre un champ de vision à 360°. Ceux parmi vous sujets au vertige devraient vraiment éviter de regarder en bas d’ailleurs, car même si je n’ai pas de problème de ce côté-là et que je savais que j’étais assis confortablement sur une chaise de bureau, je sentais mes jambes se ramollir comme si j’étais sur une vraie montagne russe inconnue ^^

Hawken sur Oculus Rift : en vrai, ce n’est pas aussi beau…

Passés quelques tours, je décide de me lancer dans un « vrai jeu », Hawken, un soft de combat de méchas. La prise en main est plutôt délicate vu que l’on ne voit rien du monde extérieur. À la manette, ça passe encore, mais quand il faut utiliser plusieurs touches du clavier, ça devient vite compliqué… Graphiquement, le bât blesse par contre

On sent que l’engin n’est pas encore totalement au point, notamment au niveau de la résolution d’écran proposée et de la fluidité des animations. Honnêtement, c’est entre le niveau d’une Nintendo 64 bien utilisée et celui d’une PlayStation 2 en début de vie. Les décors ne sont pas vraiment détaillés, les engins très fortement pixellisés et les projectiles difficilement identifiables avant qu’il ne soit trop tard pour les éviter…

La salle de cinéma virtuelle avec l’Oculus Rift.

J’ai passé un bon quart d’heure à me faire détruire par des bots impitoyables puis j’ai voulu tester un truc plus calme, une salle de cinéma virtuelle vous permettant de regarder une vidéo de votre choix sur le grand écran comme si vous y étiez. On choisit son film ou son épisode de série, on s’installe et la vidéo démarre. On peut décider de changer de place à tout moment en utilisant les flèches directionnelles et la souris mais, combinées aux mouvements de tête gérés par l’Oculus Rift, ces brusques changements de direction et d’orientation m’ont un peu filé la gerbe

J’ai donc dû arrêter l’expérience là pour ne pas recracher tout mon repas…

En conclusion, je trouve que l’Oculus Rift est un accessoire amusant et sympathique pour les softs qui lui sont vraiment dédiés. L’immersion dans les jeux est totale et l’effet de profondeur plus qu’appréciable mais il faudrait améliorer la qualité graphique et la gestion des mouvements rapides. En l’état, je ne vous conseillerais pas de vous jeter dessus aveuglément mais d’attendre plutôt une version « Full HD » et des adaptations techniques, ainsi que notre probable test plus complet, avant de vous procurer ce gadget.

LordSuprachris

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