Vraies morts garanties dans les guerres par procuration, comme pour les autres.

C'est la dernière tournure de langage pour parler de ce qui se passe en Syrie et au Liban : de « guerre civile Syrienne » on est passé à une « guerre entre pions de l'Arabie Saoudite et pions de l'Iran », les deux puissances qui semblent compter réellement dans la région.
Les morts doivent avoir du mal à saisir la différence.
Et en marge de ce triste match, on trouve une Al-Qaïda qui semble renaître plus meurtrière chaque fois qu'on nous annonce sa fin prochaine. En Irak, ce n'est pas du tout sa disparition qui occupe les esprits, mais son implantation, visant à constituer un « nouvel État Islamique.
De même pour son recrutement international, qui lui non plus ne semble pas, loin s'en faut, être tari.
Une nouvelle conférence internationale, joliment baptisée Genève 2 (ce qui pointe clairement l'échec de Genève 1) aura lieu dans les prochains jours, mettant (pas tout à fait) en face, les deux « grands » locaux.
En sortira-t-il enfin une paix ou continuera-t-on à tuer librement en Syrie et au Liban ?
Sûr que tout le monde souhaite la même chose, sans arrière pensée sur une destruction quasi-totale de la Syrie, payée d'un nombre incroyable de morts ?
M. Kerry, qui joue les chefs d'orchestre, va devoir ramer pour que Genève 2 ne soit pas une nouvelle coquille vide.
Jorge